Un vote prévu jeudi 23 mars au Congrès américain pour abroger et remplacer l'"Obamacare" a été reporté. C'est l'une des principales promesses de Donald Trump, celle qui lui a permis de rassembler le camp républicain (mieux qu'on ne l’imaginait) et celle qu a permis aux électeurs de dépasser les doutes sur sa personne. Il s’attaquait à cette réforme emblématique d'Obama, qui a presque généralisé l’assurance santé. Cela reste une couverture privée, ce n’est pas l’assurance-maladie publique comme on la connait en Europe. C'est vrai que beaucoup de gens ont vu leur cotisations exploser.
Cette réforme d’Obama, depuis son vote il y a sept ans exactement, est restée jusqu'au bout très controversée. C’est seulement ces dernières semaines - depuis l’élection de Trump -, qu’une majorité d’Américains déclare à y être attachée. Car le nouveau président a répété meeting après meeting la même chose, et la foule criait avec lui "Repeal and Replace Obamacare" ("Je vais l’abroger et la remplacer").
C'est assez facile de faire crier à tous le même slogan. Mais comme l’avait prédit Obama, c’est beaucoup plus compliqué de dire par quoi ce sera remplacé. C'est exactement ce qui est en train de se passer, au sein du camp républicain totalement divisé sur le système de remplacement déjà surnommé le "Trumpcare". Il y a ceux qui trouvent que son projet est trop brutal : près de 25 millions d’Américains ne seront plus couverts, et pas les plus riches. Typiquement, des travailleurs qui ont voté Trump qui découvrent stupéfaits qu’ils ne peuvent plus se permettre de tomber malade.
En face, il y a ceux qui trouvent que le "Trumpcare" ne va pas assez loin, que par principe il faut éviter toute étatisation de l'assurance santé, que chacun doit pouvoir être libre de se faire soigner où il veut, et qui au fond ne veulent pas que les plus riches payent pour que les plus pauvres se fassent soigner. Il y a même les frères Koch, deux des plus grandes fortunes du monde, donateurs républicains, qui promettent de financer à coup de millions les campagnes électorales des élus de son camp qui refuseront le texte de Trump.
Ces jusqu'au-boutistes ont arraché ces dernières heures auprès du Président à la Maison Blanche de nouvelles coupes dans les dépenses, sur les congés maternités et les maladies mentales.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte