La "guerre" entre Donald Trump et les médias se poursuit de plus belle. Le mot "guerre", c'est celui qu’a utilisé lui-même le président américain dès le deuxième jour de son mandat ("Nous sommes en guerre avec les médias"). Le lendemain, sa conseillère et ex-directrice de campagne a expliqué à la télévision que la Maison Blanche ne mentait pas, même quand ces mensonges étaient évidents pour tous. Elle dit alors que ce ne sont pas des mensonges, mais des "faits alternatifs". Elle a donné un bon exemple il y a quelques jours, en justifiant le décret controversé sur l’immigration en citant un massacre commis par des réfugiés irakiens. Sauf que ce massacre n'a pas eu lieu.
On pourrait citer des exemples de mensonges tous les jours. Lundi 6 février, Donald Trump était en Floride pour son premier discours de président devant des militaires. Il a reproché à la presse d’avoir délibérément sous traité la menace terroriste, d’avoir intentionnellement et malhonnêtement minimisé la couverture des attentats terroristes. Et il a rajouté de façon très énigmatique : "Vous savez pourquoi". Sauf que personne ne savait pourquoi. Personne ne savait même à quoi il faisait allusion.
La Maison Blanche a publié une liste de dizaines d’attentats qui ont été, selon le Président, glissés sous le tapis par les médias qui voulaient cacher la menace islamiste. C’est bien cela qu’il sous-entendait.
Sauf que dans cette liste, on trouve les attaques de San Bernardino et d’Orlando, sur le sol américain, qui ont été largement couverts. Il y a aussi Nice, le 14 juillet dernier, ainsi que les attentats de novembre 2015 à Paris. C'est stupéfiant d’accuser la presse américaine d’avoir trop peu parlé de Paris. Rien que CNN avait envoyé une centaine de personnes sur le terrain. Les trois grands JT des chaines généralistes ont été présentés en direct depuis la Place de la République pendant une semaine.
Le New York Times publie dans le même temps une enquête assez stupéfiante sur les quinze premiers jours au pouvoir. Notamment comment son conseiller Steve Bannon, qui se définit comme un nationaliste, tire les ficelles. Le Président visiblement a découvert, a posteriori, le détail et les implications de décrets controversés qu’il a signé. On lit aussi (c’est plus anecdotique) qu’il passe ses soirées dans la résidence, sans sa femme - qui est à New York - et qu’il s’ennuie. Il n’a rien d’autre à faire que regarder les chaines d’infos en peignoir.
Le porte-parole de la Maison Blanche est allé faire une déclaration aux journalistes dans Air Force One pour dire que cet article est faux. La preuve ? Le Président ne possède pas de peignoir.
Il y a donc actuellement des débats sur les chaines d'info sur le peignoir du Président, que l'intéressé est peut-être en train de regarder en peignoir ou en robe de chambre. Ou en caleçon, qui sait ?
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