Donald Trump est le premier président Twitter ! Il maîtrise mieux que quiconque ce nouveau média. Comme Roosevelt la radio et Kennedy la télévision. C’est pour cela que son entourage vient de faire savoir qu’il va continuer à tweeter, lui-même, à la Maison Blanche, depuis son compte personnel. En fait, Twitter correspond bien à son caractère impulsif. Il y a une notification sur le téléphone de ses followers à chaque fois qu’il poste un message.
Voila comment il fait : Donald Trump se lève, il lit le New York Times, il commente ce qui lui plaît ou lui déplaît a la "une". Puis allume la matinale de Fox News et commente les sujets qui sont évoqués, sur lui, ou parfois sur tout à fait autre chose. On sait exactement à quelle heure il prend son New York Times, puisqu'on voit ses premiers tweets vers 6 heures - 6h30. Le soir, il commente les journaux télévises. Et parfois il annonce lui même les programmes, comme une speakerine : "Ne ratez pas dans 10 minutes sur telle chaîne un reportage sur ma fille". C’est vraiment comme ça.
Mais ce ne sont pas simplement des commentaires anodins. Souvent ce sont des attaques. Rien que depuis l’élection - ce serait trop complique de remonter au début de la campagne ou avant, car il tweetait de manière compulsive avant d'être en politique -, il a insulté plus de trente-cinq cibles sur Twitter. Tel ou tel journaliste, telle ou telle émission satirique dans laquelle il n’aime pas un sketch.
Mais il y a aussi des tweets injurieux contre un leader syndical, des élus qui disent du mal de lui, Meryl Streep, Arnold Schwarzenegger dont il se moque des mauvaises audiences, le patron d’un restaurant dont il n’aime pas la cuisine, la Chine toute entière, et des grandes entreprises, jetées en pâture. Effet immédiat à la Bourse, désastreux pour la marque. Mais ça marche : General Motors, après un tweet sanglant, annonce des créations d’emplois. Boeing, après un tweet, accepte de renégocier un contrat de plusieurs milliards.
Il va continuer après son investiture à la Maison Blanche, vendredi 20 janvier. Il est le premier homme politique de premier plan a pouvoir ainsi maîtriser de façon aussi efficace ce dont parle le pays. Il impose d’un seul tweet l'agenda médiatique, en détournant l’attention d’autres sujets embarrassants. Il enjambe les journalistes, qu’il déteste. Ils n’ont d’autre choix que de relayer sa parole.
Il parle aux Américains "sans filtre", comme le dit son porte-parole qui souligne que n’est pas simplement un outil, mais une arme. Et pas seulement une arme de communication médiatique, pour son image, mais une arme pour obtenir des résultats. Mais attention : les agences de renseignement l'alertent et insistent sur le risque de déflagrations mondiales que pourrait avoir une seul tweet impulsif une fois au Bureau ovale.
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