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États-Unis : ce que l'on sait de James Howell, l'homme arrêté en possession d'un arsenal à Los Angeles

Après avoir estimé qu'il comptait "causer des dégâts" lors de la Gay Pride de Los Angeles, les autorités ont fait marche arrière.

États-Unis : qui est vraiment James Howell, l'individu interpellé qui aurait projeté de commettre un massacre lors de la Gay Pride de Los Angeles
Paul Véronique & AFP
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Mais qui est vraiment James Wesley Howell ? Les autorités américaines essayent toujours d'établir le profil de ce jeune homme de 20 ans, arrêté dimanche 12 juin. La police de Los Angeles l'avait interpellé vers 5 heures du matin alors qu'il rôdait près de l'habitation d'un tiers. Ils avaient retrouvé dans sa voiture trois fusils d'assaut, des chargeurs, des munitions et 18 litres de produits chimiques potentiellement explosifs. 

D'après la responsable de la police de Santa Monica, Jacqueline Seabrooks, l'homme aurait déclaré vouloir "causer des dégâts" à l'occasion de la Gay Pride de Los Angeles. Un rassemblement qui réunit habituellement près de 400.000 personnes. Une déclaration qui laissait entrevoir des motivations terroristes chez cet homme originaire de l'Indiana, alors que quelques heures plus tôt se déroulaient les dramatiques événements d'Orlando qui ont fait 49 victimes. 

Pourtant, Jacqueline Seabrooks est revenue sur ses propos sur Twitter, peu de temps après. James Wesley Howell aurait juste déclaré vouloir rejoindre un ami à la Gay Pride et non formulé l'intention d'y commettre une attaque. "Il n’a rien dit de plus que le simple fait qu’il allait assister au défilé", a précisé le lieutenant de police Saul Rodriguez à l'AFP. Le bureau fédéral en charge de l'enquête semble écarter de plus en plus la piste du lien entre l'arrestation de James Howell et l'attentat d'Orlando.

Des motivations qui restent floues

Le profil de l'homme reste incertain. Un de ses amis, Joseph Greeson, explique au Los Angeles Times que Howell n'aurait jamais eu "d'intentions néfastes" à l'encontre de la communauté LGBT. Plus loin, il ajoute que Howell serait lui-même "bisexuel". Du reste, la page Facebook de James Howell dépeignait un individu assez énigmatique. Elle a depuis été fermée. On y trouvait des publications complotistes attribuant les attentats du 11 septembre au gouvernement américain. De même, quelques autres posts imputaient les attentats de Charlie Hebdo, non à Daesh, mais au "Nouvel Ordre Mondial". Alors que projetait vraiment de faire cet homme, avec l'arsenal de guerre dont il disposait ? L'enquête devra le déterminer mais la piste de l'attentat en lien avec celui d'Orlando n'apparaît plus comme l'hypothèse un temps privilégiée.

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