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États-Unis : Apple doit payer 38 milliards d'impôts

À la suite d'une réforme fiscale, Apple va devoir payer 38 milliards de dollars d'impôts en raison de ses bénéfices réalisés à l'étranger.

La conférence d'Apple lors de l'ouverture de la WWDC 2017

Nicolas Skopinski & AFP

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Apple va payer 38 milliards de dollars d'impôts sur ses bénéfices réalisés à l'étranger, en raison de la récente réforme fiscale votée aux Etats-Unis, a-t-il annoncé mercredi.
"Un paiement de cette ampleur serait le plus important de ce type jamais fait", a souligné l'entreprise américaine dans un communiqué, précisant être d'ores et déjà le premier contribuable américain.

Avant la réforme, ces bénéfices échappaient totalement à l'impôt tant qu'ils restaient "parqués" à l'étranger et se retrouvaient imposés à 35% s'ils étaient "rapatriés" aux Etats-Unis.

La réforme offre aux entreprises américaines la possibilité de pouvoir rapatrier les bénéfices réalisés à l'étranger à des taux variant entre 8% et 15,5%. Cette fenêtre, limitée dans le temps, s'applique en réalité même si les bénéfices ne sont pas rapatriés.

Le groupe, première capitalisation boursière mondiale, a aussi affirmé qu'il contribuerait "directement à l'économie américaine" à hauteur de plus de 350 milliards de dollars dans les cinq années qui viennent, au travers notamment de 20.000 créations d'emploi ou d'investissements auprès de ses fournisseurs et sous-traitants aux Etats-Unis.

Le géant des smartphones a également indiqué qu'il allait ouvrir un nouveau "campus" destiné dans un premier temps à accueillir les services d'assistance technique aux clients du groupe. Son implantation géographique sera révélée plus tard dans l'année, a précisé Apple.

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