"La joie mauvaise". C'est la traduction d'une expression allemande qui veut dire qu'on se réjouit de la peine du voisin. Un sentiment pas très moral, mais tellement humain. Exactement le sentiment que doit éprouver Emmanuel Macron. Officiellement, il reprendra à son compte la doxa dominante des médias français : la France souhaite qu'Angela Merkel sorte rapidement de ses difficultés, car le maintien de la chancelière est ce qu'il y a de mieux pour l'Allemagne et pour l'Europe.
Mais au delà de ce baratin médiatico-diplomatique, Macron peut savourer l'instant. Une fois encore, il est servi par la chance. La chancelière, qui a écrasé - et souvent humilié - ses deux prédécesseurs, vacille. Elle est à terre, elle est fichue, elle est sortie du jeu. Et comme les Anglais sont partis, il ne reste qu’un seul grand pays debout pour diriger l'Europe : la France. Et la France, c'est Macron.
Mais Macron et les Français ne doivent pas se réjouir trop tôt. Quel que soit le destin d'Angela Merkel , l'Allemagne restera géographiquement au centre de l'Europe à 28, et la nouvelle bourgeoisie chinoise continuera d'acheter les limousines "made in Germany".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte