La chute d’Alep est un tournant dans la guerre en Syrie. "Âmes sensibles s’abstenir. Militants des droits de l’homme, passez votre chemin. Diplomates, restez chez vous", avertit Éric Zemmour. Il note que la manière avec laquelle les Russes ont fait tomber Alep "rappelle la chute de Grozny et l’écrasement de la rébellion tchétchène". Mais elle évoque "aussi le passage de l’armée américaine en Irak, lorsque l’état-major de l’oncle Sam se félicitait d'avoir ramené le pays de Saddam Hussein à l’âge de pierre".
Le journaliste fait remarquer qu'en Syrie, "ce n’est pas Trump qui a donné carte blanche à Poutine, mais Obama". Une continuité qui n'est "pas étonnante" à ses yeux : "Les deux présidents américains ont le même ennemi : la Chine, la seule puissance qui pourra contester au XXIè siècle l’hégémonie américaine". Selon Éric Zemmour, Obama et Trump "ne diffèrent pas sur l’objectif, mais dans la manière". Sans oublier que la position de la Russie dans ce combat de géants entre Washington et Pékin peut être déterminante.
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