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Éric Zemmour évoque la "fracture croissante" au sein du catholicisme européen

BILLET - Le très conservateur État régional allemand de Bavière est au cœur d'une polémique après sa décision d'imposer des crucifix dans les halls d'entrée de ses bâtiments publics en signe de "reconnaissance de son identité".

Eric Zemmour

Crédit : Julien Knaub / SIPA / RTL

Éric Zemmour & Loïc Farge

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On vit une époque formidable. Il y a un siècle lorsque les radicaux français, grands bouffeurs de curés, enlevaient, au nom de la laïcité, les crucifix des écoles et des mairies, l'Église protestait avec véhémence.

Aujourd'hui, quand le ministre-président de la Bavière annonce qu'il va mettre les mêmes crucifix dans tous les lieux publics, c'est l'archevêque de Munich lui-même qui dénonce cette décision.

Si l'Église ne défend pas le symbole de la religion chrétienne, qui le fera ? Est-ce que les pays musulmans enlèvent le croissant de leurs drapeaux ? Est-ce qu'Israël enlève l'étoile de David du sien ?

Le paradoxe est que les crucifix dans les lieux publics choquent beaucoup plus les laïques que les musulmans. La plupart d'entre eux considèrent que l'Europe est une terre chrétienne, comme les pays arabes sont une terre musulmane.

Une partie croissante des catholiques européens n'a aucune envie d'être sacrifiée sur l'autel de l'amour universel. Leur religion est "une foi", disent-ils, mais aussi "une culture et une identité".

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