Ebola : levée de quarantaine imminente pour la famille du Libérien décédé au Texas

La quarantaine de 21 jours imposée à la famille de Thomas Eric Duncan, le Libérien décédé des suites d'Ebola aux Etats-Unis, devrait prendre fin très prochainement, a annoncé sa compagne ce dimanche.

"Demain, ma famille et moi serons venus à bout des 21 jours de quarantaine auxquels nous étions tenus à cause du virus Ebola à Dallas", écrit Helen Troh, la fiancée du Libérien, dans un communiqué publié sur Twitter. "Nous sommes tellement heureux que cela se termine, et nous sommes tellement reconnaissants qu'aucun d'entre nous ait manifesté de symptômes", ajoute-t-elle.

L'hôpital s'excuse

Toutefois, dit-elle, "notre joie est teintée de tristesse" du fait de la mort de Duncan, le père de son fils. La mise en quarantaine des premiers soignants à s'être occupés du Libérien doit quant à elle prendre fin dans la journée, a par ailleurs indiqué ce dimanche le directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), Anthony Fauci, à la chaîne de télévision ABC.

Thomas Eric Duncan est le premier patient à avoir été diagnostiqué aux Etats-Unis pour ce virus, contracté au Liberia. Il est décédé le 8 octobre dans l'hôpital de Dallas (Texas), où il était soigné. L'hôpital a publié une lettre ce dimanche dans laquelle il présente ses excuses pour ne pas avoir correctement diagnostiqué les symptômes du patient.

Une cinquantaine de personnes surveillées

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Le Libérien était arrivé à Dallas le 20 septembre sans symptômes. Il a commencé à se sentir malade le 24 septembre et a été finalement hospitalisé le 28 septembre et placé en quarantaine. Il s'était rendu aux urgences une première fois mais avait été renvoyé chez lui alors qu'il était déjà contagieux.

Deux soignantes ayant été au chevet du patient libérien se sont retrouvées infectées à leur tour et ont été transférées dans des hôpitaux spécialisés aux Etats-Unis. Après l'annonce de sa contamination, les autorités sanitaires ont surveillé une cinquantaine de personnes ayant été plus ou moins en contact avec le Libérien, dont dix considérées à haut risque d'infection, trois membres de sa famille et sept personnels soignants.