Fraîchement élu à la présidence des États-Unis, Donald Trump a donné dimanche 13 novembre sa première interview télévisée depuis sa victoire. À cette occasion, il a adressé des signaux contrastés sur plusieurs sujets de société, réaffirmant notamment ses convictions anti-avortement et pro-armes à feu, mais refusant également de revenir sur le mariage homosexuel.
Cherchant à calmer les tensions présentes aux États-Unis depuis son élection le mardi 8 novembre, Donald Trump a déclaré : "N'ayez pas peur. Nous allons rétablir notre pays", lors de cet entretien diffusé par la chaîne américaine CBS News. Un message destiné aux manifestants qui le défient quotidiennement depuis son élection.
Donald Trump a confirmé qu'il nommerait à la Cour suprême des juges anti-avortement et favorables au port d'armes à feu. "Voici ce qui va se passer", a-t-il déclaré. "Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life. [...] ils vont être très favorable au deuxième amendement"de la Constitution. Un amendement qui fait du port d'armes un droit pour chaque citoyen américain.
Contre toute attente, Donald Trump a déclaré ne pas avoir l'intention d’œuvrer à une remise en cause du mariage homosexuel en rappelant que la Cour suprême avait statué à ce sujet. "Ce n'est plus d'actualité, parce que ça a déjà été décidé. C'est la loi. (...) C'est fini", a déclaré le magnat de l'immobilier, expliquant que "cela (lui) convient".
Parmi les déclarations chocs, Donald Trump a affirmé qu'il renoncerait à la rémunération en tant que président, qui s'élève à environ 400.000 dollars par an. "Non, je ne vais pas prendre ce salaire. Je ne le prends pas", a-t-il déclaré. Il devrait donc seulement percevoir un dollar symbolique, comme l'exige la loi.
Le président élu, dont la fortune personnelle a été estimée, début octobre, à 3,7 milliards de dollars par le magazine Forbes, a expliqué qu'il ne percevrait que le dollar symbolique auquel l'oblige la loi.
Au cours de cette interview, Donald Trump a en outre annoncé son intention d'expulser jusqu'à trois millions de clandestins. "Nous allons renvoyer les criminels, ceux qui ont un casier judiciaire, les membres de gangs, les trafiquants de drogue", a-t-il précisé. Concernant le mur, il a maintenu sa proposition initiale en précisant cependant qu'il pourrait être constitué aussi bien de briques que de "clôtures".
Donald Trump a par ailleurs montré une certaine flexibilité concernant l'"Obamacare", la loi qui permet à tous les Américains d'avoir droit à une assurance santé et dont le républicain avait vivement critiqué le fonctionnement. Il a assuré qu'il abrogerait cette loi, mais qu'il maintiendrait notamment les droits pour les personnes tombées malades avant le changement.
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