Le groupe terroriste État islamique a revendiqué lundi 2 janvier l'attaque d'une boîte de nuit d'Istanbul dans la nuit du Nouvel an. Un homme a ouvert le feu, le soir du réveillon, au sein de l'établissement Reina, un club huppé de la ville au bord du Bosphore. Bilan : 39 morts, dont au moins 20 étrangers, parmi les quelque 800 personnes présentes ce soir-là, et une soixantaine de blessés. Une Franco-tunisienne et son époux tunisien figurent parmi les victimes.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le groupe jihadiste indique qu'"un des soldats du califat" a mené l'attaque contre le Reina. Il précise que l'assaillant a utilisé des grenades et une arme à feu pour tirer sur les clients de cette boîte de nuit huppée. Daesh accuse la Turquie, un pays peuplé majoritairement de musulmans, de s'être alliée aux chrétiens, alors que l'armée turque poursuit depuis quatre mois une incursion dans le nord de la Syrie dont elle tente de déloger le groupe terroriste et des milices kurdes.
L'auteur de l'attaque était toujours recherché par la police turque lundi matin. L'agresseur a laissé son arme sur les lieux et "profité de l'anarchie pour s'enfuir", a précisé le Premier ministre turc Binali Yildirim. Daesh a très rarement revendiqué des attentats en Turquie même si le groupe a été montré du doigt à plusieurs reprises par les autorités. Avant cette revendication, les autorités turques avaient estimé que l'auteur de la fusillade était lié à Daesh et qu'il pourrait être kirghize ou ouzbek, selon le quotidien turc Hürriyet. Les enquêteurs estiment possible qu'il soit lié à la cellule qui a commis le triple attentat-suicide de l'aéroport d'Istanbul qui avait fait 47 morts en juin et avait été imputé à Daesh, selon ce journal.
Un flou réside toujours sur le nombre de victimes étrangères. Si le nombre d'au moins quinze étrangers tués a été avancé dimanche dans la journée par les autorités turques, celui-ci est maintenant largement dépassé selon les informations recueillies auprès des diverses représentations diplomatiques en Turquie ou de gouvernements étrangers. Au moins une victime française a été déploré par le Quai d'Orsay. Le parquet de Paris a annoncé le 1er janvier avoir ouvert une enquête.
Dimanche soir, à Ottawa, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a aussi annoncé qu'une Canadienne faisait partie des tués. Une nouvelle nationalité donc, après les autres origines citées: cinq Saoudiens, deux Jordaniens, trois Libanais, trois Irakiens, un Tunisien et son épouse franco-tunisienne, deux Marocains, deux Indiens, un Libyen, une Israélienne, un Koweïtien, un Belgo-Turc, au moins un Allemand ayant aussi la nationalité turque et un Turc résidant en Allemagne qui pourrait avoir la double nationalité, et une Russe. Soit 27 morts de nationalité étrangère selon le décompte de l'AFP.
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