Trois jours après les attaques terroristes de Barcelone et Cambrils, qui ont fait 14 morts et plus d'une centaine de blessés, l'attention se porte sur un imam de Ripoll, Abdelbaki E.S. Ce religieux de cette petite localité des Pyrénées espagnoles, d'où sont originaires la douzaine d'homme impliqués dans les attentats, fait l'objet des questionnements de la presse espagnole. Celle-ci s'interroge sur son rôle dans l'éventuelle radicalisation très rapide de plusieurs auteurs des attentats.
Le domicile de l'homme, qui a disparu depuis mardi 15 août, a une nouvelle fois été perquisitionné samedi à l'aube, selon son colocataire qui a assisté à l'opération de police. "La dernière fois que je l'ai vu, c'était mardi et il m'a dit qu'il allait voir sa femme au Maroc", a confié ce dernier à l'AFP. Une date qui correspond à la veille de l'explosion accidentelle dans une maison à Alcanar, fief supposé de la cellule terroriste, où les policiers on découvert 120 bonbonnes de gaz.
D'après le quotidien El Pais, qui cite des sources policières, l'imam de Ripoll pourrait avoir été tué dans la déflagration. Selon les médias espagnols qui citent des sources policières, les forces de l'ordre voulaient prélever ses traces d'ADN et les comparer à celles des restes retrouvés dans la maison explosée. Ces dernières pourraient appartenir à trois hommes, et non deux comme indiqué jusqu'à présent.
El Pais, qui cite Europa Press, rapporte que l'imam aurait passé quatre ans en prison pour trafic de drogue avant d'être libéré en 2012. Des années durant lesquelles il aurait rencontré des hommes liés aux attentats de Madrid en mars 2004 : 191 personnes avaient trouvé la mort dans des trains de banlieue. Malgré tout, le quotidien espagnol souligne que son rôle dans les attentats du 17 et 18 août reste à clarifier : Albert Olivia, porte-parole de la police spéciale espagnole, a expliqué ne pas pouvoir avancer de "preuves", de "pistes" et d'informations "non fiables".
Samedi 19 août, le ministre espagnol de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido s'est empressé d'affirmer que "la cellule a été démantelée". Mais la police catalane a tenu à nuancer, rappelant qu'"une personne (faisait) toujours l'objet d'un avis de recherche".Le groupe serait composé des cinq auteurs de l'attaque de Cambrils, qui s'est produite huit heures après celle de Barcelone, tous abattus; d'une personne tuée dans l'explosion accidentelle de gaz dans la maison d'Alcanar; d'une deuxième, qui pourrait aussi avoir péri; des quatre personnes interrogées et de Younès A., l'homme encore recherché.
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