Attentats à Bruxelles : l'Europe frappée par la barbarie de Daesh

Cinq mois et neuf jours après les attentats de Paris, la Belgique est endeuillée par un double attentat à Bruxelles mardi 22 mars. Deux premières explosions ont ravagé un hall de l'aéroport international de Zaventem à Bruxelles, peu avant 8 heures. À peine une heure plus tard,  la station de métro Maelbeek a été touchée par une nouvelle déflagration en pleine période de pointe. Le bilan provisoire de ces attaques terroristes revendiquées par Daesh fait état de 34 morts et plus de deux cents blessés.

"On a frappé le nombril de l'Europe", souligne le journaliste italien Paolo Levi, qui a longtemps travaillé à Bruxelles. Le correspondant de l'agence italienne Ansa souligne que la station de métro de Maelbeek, où c'est produit la deuxième attaque, à quelques minutes des infrastructures de l'Union européenne à Bruxelles. On paye là quarante ans de complaisance vis-à-vis de ceux qui nous menaçaient et d'aveuglement face à cette nouvelle idéologie islamiste", fustige de son côté Yvan Rioufol.

"C'est un projet terroriste totalitaire qui s'oppose aux démocraties occidentales", reconnaît Clémentine Autain, qui pense cependant que "son terreau se trouve dans la situation actuelle au Moyen-Orient". Un certain nombre de personnes sont recrutées dans nos pays dont certaines ne sont "pas issues de l'immigration" fait remarquer la directrice de regards qui l'explique par une "transcendance qu'on ne retrouve pas ailleurs".

On refait le monde avec :
- Yvan Rioufol, éditorialiste au Figaro
- Gaspard Koeing, directeur du Thrink tank GenerationLibre
- Clémentine Autain, directrice du trimestriel Regards
- Paolo Levi, correspondant de l'agence de presse italienne Ansa