Antiterrorisme : Google soutient Apple dans son refus d'aider le FBI

Tout part d'un iPhone, celui d'un des terroristes de San Bernardino. Depuis plus de deux mois, le FBI tente tout simplement de le déverrouiller, pour voir s'ils avaient des complices ou des contacts avec des jihadistes. Mais en raison de trop d'essais avec des codes erronés, le téléphone s’est bloqué et Apple refuse de coopérer. 

C'est pour cette raison que le FBI fait condamner le groupe de la Silicon Valley, qui fait appel et se dit prêt à aller jusqu'à la cour suprême au nom des principes. Pour lui, pas question de creuser une "backdoor" (porte de derrière) dans le cryptage informatique comme le réclament les services américains et européens depuis longtemps, car Apple prévient qu'un jour ou l'autre, des terroristes trouveraient la clé de cette entrée dérobée.

La protection des données au centre de la polémique

Google, le grand rival d'Apple, soutient la marque à la pomme. Les géants d'Internet avaient en effet imaginé ces cryptages inviolables. Après les révélations sur la NSA concernant sa surveillance très intrusive, le renseignement américain se plaint désormais car son travail pour anticiper des projets d'attentats est beaucoup plus difficile. 

À cela, Apple répond que si elle cède au gouvernement américain au nom de la lutte antiterroriste, comment refusera-telle de faire pareil avec tout le monde, au risque de mettre en danger les données personnelles d'un milliard d'utilisateurs.