Il a été condamné à deux ans de prison pour "offense au président de la République" en juillet dernier. Un journaliste algérien, critique du pouvoir, est décédé ce dimanche 11 décembre, après une grève de la faim de plus de trois mois. Son avocat l'a annoncé dans un communiqué publié sur Facebook : "Je confirme le décès du journaliste Mohamed Tamalt à l'hôpital de Bab el Oued (Alger) après plus de trois mois de grève de la faim suivis d'un coma de trois mois", a écrit Me Amine Sidhoum. L'administration pénitentiaire, elle aussi, a rédigé un communiqué. Le ton était beaucoup plus insipide. "Le journaliste, hospitalisé depuis fin août, est mort des suites d'"une infection pulmonaire", a-t-elle simplement précisé.
Amnesty international a appelé ce dimanche les autorités algériennes à "ouvrir une enquête indépendante, approfondie et transparente sur les circonstances de la mort" du journaliste. HRW et Amnesty International avaient demandé dans le passé aux autorités algériennes de libérer le journaliste sans condition et de faire annuler sa condamnation.
Mohamed Tamalt, 42 ans, avait entamé une grève de la faim le 27 juin, jour de son arrestation, selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW). Il avait été condamné le 11 juillet à deux ans de prison ferme et le jugement avait été confirmé en appel le 9 août. Le journaliste était accusé d'avoir diffusé des contenus "insultant" envers le président Bouteflika sur sa page Facebook. Un poème était notamment en cause.
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