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Une réunion cruciale sur l'avenir d'Areva à l’Élysée

REPLAY / ÉDITO - Le sauvetage d'Areva sera au cœur d'une réunion décisive ce mercredi 3 juin à l’Élysée. Deux scenarii seraient à l'étude pour remettre à flot le spécialiste du nucléaire.

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Les motifs d'inquiétude sont très sérieux chez Areva. Le spécialiste du nucléaire a annoncé la suppression 3.000 à 4.000 postes de travail. C’est tout simplement de 10 à 15% des effectifs en France. C'est une annonce d'autant plus violente qu’elle précède la définition de la stratégie future d’Areva.

Ce mercredi 3 juin, deux scenarii devaient être examinés à l’Elysée. Le premier prévoit une reprise complète ou très large de la division réacteurs nucléaires par EDF. Avec une petite option ouverte à des investisseurs chinois très minoritaires.
Le second scénario envisage la création d'une filiale dont l’électricien national serait le maître d’œuvre, et qui reprendrait uniquement les activités et les équipes d'ingénierie d’Areva.
EDF, et jusqu'à ce jour le gouvernement, ont une préférence très nette pour la première option. C'est celle que refusent les syndicats.

Il est temps de siffler la fin de la partie

La proposition d’EDF reste pourtant favorite dans ce dossier. Il y a peu d’alternative. Il serait suicidaire pour la filière nucléaire française de monter un simple mécano financier. L'État possède 87% d'Areva et 84,5% d'EDF. Il va enregistrer une perte de 5 milliards chez Areva, ce qui n’est pas franchement très sexy quand les caisses sont vides.

Il sait qu'EDF, lourdement endettée, doit investir 60 milliards pour moderniser et sécuriser notre parc électronucléaire. Après les coûteux échecs de cette filière, il est impératif de siffler la fin de la partie et de remettre de l’ordre dans cette industrie vitale.

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EDF offre 2 milliards pour les activités industrielles et d’ingénierie d'Areva. Comme cela ne couvrirait que le tiers des besoins de financement de l’ex-champion, c’est une fois de plus d’État qui devra faire la soudure. Du coup, sauf à ponctionner les contribuables et les consommateurs durant des décennies, il faut en priorité trouver une solution industrielle rationnelle et solide.

Engie en embuscade

Ne peut-on pas imaginer l’arrivée d’autres industriels français ? C’est le rêve d’Engie, le nouveau nom de GDF-Suez. Gérard Mestrallet, son président, tourne autour du dossier, et en particulier des activités d’entretien et de sécurisation des centrales installées hors de France.

Ce serait pour le groupe gazier, qui a aussi de gros intérêt dans le nucléaire, une façon astucieuse d’élargir son périmètre sur ce marché porteur sans conflit direct avec EDF. Et pour l'État, ce serait l’assurance de récolter un peu plus d’argent.

La note du jour

05/20 à Thierry Mandon. Le secrétaire d'État à la simplification propose que les apprentis mineurs travaillent plus de 35 heures par semaine sans dérogation particulière. Curieux ! La Cour des comptes tempête sans échos pour que des centaines de milliers de fonctionnaires majeurs fassent le temps de travail annuel et on va passer des gamins aux 40 heures.

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