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Ferrari, symbole de l'ultra-luxe, entre en Bourse

REPLAY - ÉDITO - Ferrari fait ronfler ses turbos aux États-Unis : le célèbre constructeur de bolides va présenter son cours d’introduction à la Bourse de New York.

Christian Menanteau
Crédit : Romain Boé / SIPA / RTL
Loïc Farge
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Selon les dernières évaluations, Ferrari vaudrait de 10 à 11 milliards d'euros. C'est plus de cinq fois la valeur d’une compagnie comme Air France qui possède pourtant des centaines d’avions, des dizaines de milliers de collaborateurs et dispose d’un statut mondial. Cela peut paraître excessif, aberrant même, compte tenu de la taille et du réel usage des véhicules en question. Mais dans cette affaire, Ferrari est un objet industriel à part : c’est un membre du club ultra-élitiste de l'hyper-luxe, comme Hermès ou Prada. Rien à voir avec l’industrie du huit cylindres en ligne.

Une entreprise de luxe a une valeur indépendante de son activité réelle, et même de ses résultats financiers. Un groupe automobile leader, comme Toyota, vaut en moyenne huit à dix fois ses bénéfices. Une société de l’hyper-luxe - Ferrari est en tête des dix marques les plus fortes du monde devant Google et Coca Cola -, c’est vingt fois ses profits.

Un joker

L'intérêt d’introduire Ferrari en Bourse n'est certainement pas financier. Ferrari gagne beaucoup d’argent : 600 millions d'euros par an, avec à peine 7.255 voitures fabriquées chaque année. Ses besoins en investissements, développement et promotion, sont largement couverts. En revanche, Ferrari, côté à Wall Street, même très partiellement, c’est tous les jours un rappel de la présence en Amérique de la plus célèbre marque automobile du monde.

C'est un atout unique dans la stratégie de Fiat-Chrysler. Son patron, Sergio  Marchionne, ambitionne de vendre 7 millions de véhicules. Seul ou en fusionnant avec General Motors. Poser dans la corbeille de mariage le symbole ultime de la voiture pourrait être un atout de tout premier ordre. Un joker unique.

Impossible délocalisation

Ferrari va-t-il quitter l’Italie ? Non, ce serait une faute. Quand vous achetez une Ferrari, le premier prix avant option - c’est-à-dire quasiment nue - est de 220.000 euros. Vous ne devenez pas l’acquéreur d’un moteur issu du la Formule 1 avec des freins en carbone comme sur l’A380. Vous devenez membre d’un club singulier : celui de cet hyper-luxe fondé sur des traditions, un savoir-faire et un esprit unique.

Impossible de le délocaliser à Détroit, et encore moins en Chine. Ferrari va vivre et mourir en Italie. Mais son image sera exploitée en priorité aux États-Unis. Au service des projets et des ambitions du nouveau groupe Fiat Chrysler Automobiles.

Le bloc-notes

Le solaire devient compétitif en France. Son prix de revient est désormais inférieur à celui de l'éolien. C'est une bonne nouvelle.

La note du jour

13/20 à la maison de cognac Hennessy qui va lancer un fonds de recherche contre l'ESCA. Cette maladie, qui s'étend, touche désormais 12% des ceps de vigne dans le vignoble charentais.

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