Le gouvernement veut dynamiser le tourisme en France. Il va créer un fond de un milliard d'euros pour lui donner un coup de fouet. En fait, on a des problèmes d'enfants gâtés. On a des atouts, et ils sont mal exploités. Nous recevons 84 millions de visiteurs par an. C’est une performance exceptionnelle qui nous place au premier rang des pays les plus touristiques du monde. C’est formidable. Le problème c’est que même si ce secteur rapporte à l’économie nationale 12 milliards par an (bien plus que l’agroalimentaire ou l’automobile), même s’il offre 2 millions d’emplois non délocalisable, il est très mal valorisé.
L’Espagne reçoit 30% de touristes de moins que nous, mais elle récolte 10% de recettes en plus. De fait, nous recevons plus et nous touchons moins que les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Espagne.
L’activité touristique est l’un des secteurs économique les plus dynamiques de la planète. C’est un marché en expansion permanente. Il y avait 25 millions de touristes en 1950. Un marché de pionniers qui, aujourd'hui, est un marché de masse : nous serons 2 milliards à nous balader de par le monde dans dix ans.
Si la France, premier pays visité, conquiert 5% seulement de cette nouvelle clientèle, nous recevrons 100 millions de personnes dès 2020. Nous doublerons nos recettes et créerons des centaines de milliers d’emplois. Pour autant que le milliard soit bien accompagné. Avec un milliard, on peut rénover notre parc hôtelier, nos résidences touristiques, élargir nos ports de plaisance, moderniser les palais des congrès pour le tourisme professionnel, structurer notre offre culturelle ou gastronomique, se doter d’outils informatiques promotionnels digne du XXIème siècle.
Mais cela ne marchera que si les blocages structurels s’effacent. Tant qu’il sera impossible, à cause du mille-feuille administratif, de relier l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris dans des conditions sereines et confortables, tant que la délivrance des visas ne sera pas un parcours du combattant, tant que les commerces resteront portes closes quand les visiteurs se baladent, tant que la fiscalité et les réglementations de ce secteur feront la part belle aux rentiers, le tourisme aura du mal à se transformer nos gisements vert et bleu en mines d’or.
14/20 à Hydroquest. La PME grenobloise peut se flatter des performances de ses hydroliennes fluviales. Elles sont efficaces, économiques et sans impact sur l'environnement. 95% de sa production est promise à l'exportation.
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