Christian Broust, ramoneur : "C'est un métier qui se perd"

Christian Broust veille sur nos foyers. Il nettoie et entretient les conduits de cheminées et de chaudières au gaz. Mais pour être ramoneur, il ne faut pas avoir le vertige, et être en bonne condition physique. Avec son équipe, nous partons dans un immeuble de la rue Condorcet, au pied de la butte Montmartre. On monte les six étages à pied, puis on grimpe à l'échelle pour atteindre la lucarne sur le toit.

Cela fait 15 ans que Christian a quitté la fonction publique pour devenir ramoneur et fumiste. "Le ramonage c'est l'entretien du conduit. La fumisterie c'est la création ou remise en état d'un conduit", explique-t-il. "J'avais un ami qui était dans ce métier là et ça m'a beaucoup plu. C'est un métier qui se perd", déplore Christian.

Entre 50 et 67 euros le conduit

Sur le toit ils sont deux et c'est toute une technique. "Il y en a un qui est au pied du conduit et l'autre qui est sur le toit. On a besoin d'une corde de ramonage. Au bout il y a un boulet qui pèse deux ou trois kilos qui entraîne un hérisson en métal ou en nylon qui nettoie le conduit", décrit Christian. 

Alors bien sûr, il y a des règles de sécurité particulières. Christian facture entre 50 et 67 euros chaque conduit nettoyé. Sa société " Au ramonage d'antan" compte cinq personnes et Christian conseille vivement son métier, où il travaille d'ailleurs avec son fils.

Et n'oubliez pas, la loi oblige à faire ramoner sa chaudière une fois par an, et la cheminée, deux fois par an, si vous l'utilisez beaucoup. Christian livre aussi du bois de chauffage pour l'hiver.