À Cherbourg, l'arsenal c'est le poumon de la ville. Aujourd'hui, la société DCNS emploie 2.300 personnes dans la ville du nord de la France, principalement affectée à la construction de sous-marin nucléaire. Mais les risques d'un plan social déguisé pèsent lourd. L'entreprise française qui construit les fameux Mistral qui n'ont finalement pas été livrés à la Russie prévoit donc la suppression de 1.000 emplois sur les 13.000 que compte le groupe. Et ce, dans les trois ans à venir.
Si l'entreprise parle avant tout d'un "transfert" de postes, l'inquiétude est grande pour les salariés. "Il y a une réelle crainte qu'il y ait un plan de social déguisé, il y a le transfert de l'ensemble des activités de soutien et de leur personnel vers une filiale qui appartient en partie à la DCNS donc forcément il y a des craintes", regrette Vincent Hurel, élu au Comité d'entreprise.
Ce transfert de personnel concernerait 200 salariés du groupe. Un chiffre auquel il faut ajouter 2.000 départs à la retraite dont 1.000 ne seront pas remplacés. "Ça fait dix ans qu'on n'a pas eu un projet d'une telle ampleur", clame Alexis Padet (CGT). Mardi 8 juillet, il était 900 salariés à protester contre ce projet dans l'enceinte de l'Arsenal. Un chiffre qui pourrait rapidement augmenter si les choses n'évoluent pas.
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