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Paris : des policiers en pyjama contre "le mal-être" de la police

Des fonctionnaires de police ont manifesté mardi matin à l'appel du syndicat Unité-SGP pour dénoncer "le mal-être des policiers franciliens" et leur "droit à une vie privée".

Des policiers parisiens en colère se déguisent en pyjama pour faire passer leur message à Paris le 29 mai 2018
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
Cécile De Sèze
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Une mise en scène qui peut surprendre. Mardi 28 mai au matin, devant un commissariat du XIIIe arrondissement de Paris, trois policiers ont manifesté leur mécontentement dans une tenue peu habituelle : en bonnet de nuit et pyjama, sur un lit improvisé.

Une manière de se faire entendre. Entourés de pancartes, on découvre leurs revendications : "Corvéables à merci, ras-le-bol", "La reconnaissance sociale du policier francilien un enjeu vital", "Le policier a le droit à une vie privée".

Ce commissariat regroupe un millier d'effectifs de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC). "Nous demandons l'ouverture d'un grand chantier sur la reconnaissance sociale des policiers parisiens", a expliqué Rocco Contento, du syndicat Unité-SGP, pour qui "il faut s'attaquer au mal-être des policiers".

On rationalise les moyens et les hommes mais on délaisse l'humain

Rocco Contento, du syndicat Unité-SGP

"On demande toujours plus à nos collègues, et ce n'est pas la mise en place de la police de sécurité du quotidien qui va résorber le mal-être des policiers", a-t-il poursuivi en critiquant cette réforme du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. "On optimise, on mutualise, on rationalise les moyens et les hommes mais on délaisse l'humain", a-t-il accusé.

Horaires à rallonge, manque de crèches, plannings de dernière minute, les policiers "en ont ras-le-bol", selon les manifestants. "Nous sommes amenés de plus en plus à travailler à n'importe quelle heure, à avoir des repos supprimés à la dernière minute", a expliqué Joseph, 48 ans, policier depuis 27 ans.

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"En ce qui concerne les repos, c'est identique, vous finissez votre dernière journée, vous vous dites que vous êtes en repos le lendemain et on vous rappelle pour vous faire travailler et il n'y a rien à dire, il n'y a qu'à appliquer", a-t-il raconté. Rocco Contento a mis en garde sur les conséquences sur la vie familiale des policiers et leur moral : "Si on est mal dans sa famille et au travail on peut arriver à des situations extrêmes". 

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