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Éric Zemmour : "Avec Donald Trump, Kim Jong-un a trouvé son alter-ego"

BILLET - Pour Éric Zemmour, la rencontre entre les deux Corées est historique. Une détente diplomatique rendue possible grâce à Donald Trump, qui par son imprévisibilité fait peur à Kim Jong-un.

Kim Jong-Un, président de la Corée du Nord, et Donald Trump, président américain.
Crédit : SAUL LOEB, ED JONES / AFP
Éric Zemmour & La rédaction numérique de RTL
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Les présidents des deux Corées vont se rencontrer vendredi 27 avril. C’est une première historique. C’est la rencontre de tous les records. La rencontre de tous les possibles. la rencontre de tous les mystères. La rencontre de toutes les inconnues. Les deux Corées vivent comme si le monde s’était arrêté en 1950. L’imaginaire de la guerre froide est ici resté intact quand il a disparu partout ailleurs.

Mais depuis tout a changé. Le mur de Berlin est tombé et les deux Allemagnes se sont réunifiées. C’est exactement le sort dont le patron de la Corée du Nord ne veut pas. Pas envie d’être réunifié, pas envie d’être absorbé, pas envie d’être avalé par une sœur capitaliste plus riche, plus libre, plus puissante. C'est ce qui explique qu'elle se soit dotée de l'arme nucléaire.

Cette situation était insoluble. Tous les présidents américains, de Clinton à Obama, en passant par Bush, s’y sont cassé les dents. Les Chinois eux-mêmes, maîtrisent de moins en moins ce lieutenant coréen qui rêve d’émancipation. Avec sa réputation de fou incontrôlable, le patron de la Corée du Nord fait peur à tout le monde. Mais Kim Jung-Un a trouvé son alter-ego en la personne de Donald Trump. 

Et si ces deux fous, appuyaient sur leurs boutons nucléaires ?

Éric Zemmour

Le président américain a repris la stratégie de Richard Nixon qui expliquait pendant la guerre du Vietnam qu’il était bon que ses adversaires le croient fou. Cela le rendait imprévisible et donc plus inquiétant. Bien sûr, les responsables américains savent qu’ils sont coincés. Qu’ils ne pourront jamais bombarder un pays qui a des capacités de riposte nucléaire.

Mais Trump, malgré tout, a fini par le faire croire. A force de défis virils avec celui qu’il surnomme drôlement "Rocket man", il a donné l’impression qu’il jouait vraiment au docteur folamour. En Corée du Nord, certains ont commencé à s’inquiéter. Et si ce fou appuyait sur le bouton ? A Séoul, en Corée du Sud, on s’est encore plus inquiété. Et si ces deux fous, appuyaient sur leurs boutons nucléaires ? Où joueraient ils ? Sur le territoire de la Corée du Sud.

Elle s’est donc rapprochée du Nord. Compétitions sportives, discussions. Et maintenant rencontre. Cela ne débouchera peut-être sur rien. Ou peut-être sur une paix réelle. Cela serait amusant. En 2008, Barack Obama obtenait le prix Nobel de la paix, alors même qu’il n’avait rien fait, uniquement pour célébrer l’avènement d’un président noir à la tête des États-Unis. On peut être sûr que même s’il réglait l’affaire coréenne, Donald Trump n’obtiendrait aucun prix Nobel de la paix.

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