Fermeture des voies sur berges à Paris : comment cela se passe-t-il ailleurs ?
Le Conseil de Paris vote ce lundi 26 septembre sur la fermeture des voix sur berges. D'autres villes dans le monde ont choisi d'autres méthodes, à commencer par le péage urbain.
Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas Londres, mais Singapour qui est la ville pionnière du péage urbain. La mesure instauré en 1975. Elle a permis une diminution de la circulation de 45 %. Plus près de nous, en Europe, ce sont surtout les pays du Nord qui sont en pointe sur le sujet. Exemple : Stockholm. Là, près de vingt portiques équipés de caméras lisent les plaques d'immatriculation. Prix du passage : environ 2 euros la semaine. Au final, le trafic a tout de suite baissé de 20% (soit 100.000 véhicules en moins) la première année, avec une hausse des transports en commun.
À Londres, là aussi la circulation a aussi baissé de 15%, mais le bilan est mitigé : les bouchons n'ont pas sauté en dehors du centre et la pollution demeure importante.
En Chine, les mesures sont plus radicales. Cela concerne une dizaine grandes mégalopoles. Dans la ville de Shijiazhuang, dans le nord, il est ainsi interdit aux ménages d'acquérir une troisième voiture. À Shanghai, les plaques d'immatriculations sont mises aux enchères. La plaque devient ainsi souvent plus chère que la voiture elle-même. D'autant que les plaques sont délivrées au compte goutte : à peine 100.000 par an, dans un pays où se vend 24 millions de véhicules par an. Enfin, Pékin a choisi le bon vieux système de la loterie. Si vous êtes tiré au sort, vous avez le droit de rouler ; sinon votre voiture reste au garage.
- Journée sans voiture : "Il y a encore trop de bus et de taxis qui ne sont pas aux normes antipollution"
- Fermer les voies sur berges à Paris : Cécile Duflot "salue la décision" d'Anne Hidalgo
- Journée sans voiture à Paris : "C'est symbolique", dit un spécialiste
- Pollution automobile : qui sont les constructeurs les moins bien classés ?
