Le constat est désolant. Le nombre de nos jeunes actifs sans emploi et sans formation reste très élevé : 16%. C'est le double de l’Allemagne. Derrière ces statistiques un peu glaciales, ce sont 1,8 millions jeunes de 16 à 25 ans qui sont exclus du marché du travail et sans formation. C’est d’autant plus terrible que ce n’est pas faute de mobiliser d’énormes moyens financiers : l’État, les collectivités, les établissements publics consacrent plus de 10 milliards d'euros par an à ce sujet majeur.
Ce qui est en cause c’est l’efficacité des dispositifs. Leurs performances ne sont pas à la hauteur des investissements de la Nation. D'abord parce qu’il y en a trop : une vingtaine qui au mieux se marchent sur les pieds, au pire se font concurrence. Un puzzle qui encourage le saupoudrage. C'est une dispersion au détriment des mesures les plus efficaces. Ensuite, il y a leur adéquation aux besoins de l'économie : 40% seulement des jeunes qui sortent d’un emploi aidé, dans le secteur public ou parapublic, trouvent un job. Enfin, ces dispositifs ne ciblent pas toujours les groupes qui en auraient le plus besoin, en particulier les recalés du système éducatif.
Il n'est pas impossible de réorganiser cette politique d’aide à l’emploi des jeunes.
Christian Menanteau
Il n'est pas impossible de réorganiser cette politique d’aide à l’emploi des jeunes. On sait où ça cloche et où ça marche. Les budgets sont là et les diagnostics sont dressés. La priorité des priorités, c’est de réorienter les efforts vers la garantie jeune, les dispositifs de la deuxième chance et bien sûr l’alternance. Ce sont les plus efficaces. En revanche, il faut lever le pied sur les accompagnements longue durée de Pôle Emploi et des missions régionales (plus d’1 milliard) qui sont peu efficaces.
Il faudrait aussi en finir avec les emplois d’avenir qui coûtent en moyenne 11.000 euros par an et par personne pour des résultats insignifiants. Maintenant il faudra aussi passer à l’action, c’est-à-dire faire grincer les dents de tous ceux qui gèrent les dispositifs les moins performants. C’est le prix politique pour ouvrir le marché du travail à nos jeunes.
Sale coup pour Airbus Hélicopters : la Pologne annule sans explications un méga-contrat de 3,4 milliards. Varsovie, qui apprécie toujours les aides de Bruxelles, achètera américain.
07/20 à Christine Lagarde. Pour le FMI, dont elle est la patronne, la Chine pèse 17,3% de l’économie mondiale devant les États-Unis (15,8%). Mais ses publications continuent de présenter les États-Unis comme la première puissance. Un peu de cohérence et de rigueur serait bienvenu.
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