Les ganglions peuvent en dire long sur notre état de santé. C'est pourquoi procéder à un auto-examen peut s'avérer salvateur. C’est ce qu'explique le docteur Saldmann, qui préconise cependant de toujours avoir le réflexe de consulter son médecin traitant : "Il vaut mieux consulter pour rien que d'attendre trop tard."
"On dispose en permanence de détecteurs de maladies que nous pouvons contrôler à tout moment, (…) les ganglions en particulier", explique-t-il. "Ces ganglions ont une mission, la défense de l'organisme. Ils sont responsables de l'immunité d'un territoire anatomique pour le préserver. Ils assurent une veille immunitaire permanente, ça active les lymphocytes, ces globules blancs qui luttent contre les infections si besoin."
Si les ganglions lymphatiques augmentent de volume, il peut s'agir des "premiers signaux d'une maladie infectieuse ou d'un cancer", explique le docteur Saldmann. C’est pourquoi, une fois par mois, il est bon de contrôler leur état : "Contrôlez vos aires ganglionnaires. Les ganglions, si vous en trouvez, ça ressemble à de petites billes. Vous allez chercher dans plein de parties du corps : sur la mâchoire, dans le cou, sous les aisselles, au-dessus des clavicules, au niveau de l'aine (…) Si vous constatez la présence d'un ganglion, ne paniquez pas. Votre médecin fera le point."
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