"Je ne suis pas content, absolument pas content". Roger Federer avait de quoi pester à l'issue de son premier match à Roland-Garros, ce dimanche 24 mai. Non pas à cause de la rencontre - remportée sans difficultés face au Colombien Alejandro Falla (6-3, 6-3, 6-4) -, mais pour des raisons de sécurité.
Un adolescent a réussi à pénétrer sur le court pour prendre un "selfie" avec le joueur suisse après le match. Ce dernier a été surpris par le jeune homme, entré depuis les loges en bord de terrain sans que la sécurité n'intervienne. La scène a été isolée par le site de France TV Sport.
Un incident qui l'a mis en colère, comme il l'a expliqué en conférence de presse à l'issue du match. "D'un seul coup, il s'est retrouvé près de moi. Je ne savais pas de qui il s'agissait et personne n'a réagi. Il ne s'est rien passé alors je suis soulagé. Mais ce n'est pas une situation dans laquelle on aime se retrouver", a expliqué le numéro 2 mondial.
"Ça ne devrait pas arriver sur un tel court. Le terrain c'est notre lieu de travail, on devrait s'y sentir en sécurité", a estimé Federer, qui a ajouté qu'un incident similaire, impliquant plusieurs enfants, avait eu lieu samedi lors de l'un de ses entraînements.
Le directeur du tournoi Gilbert Ysern, venu immédiatement s'excuser auprès du joueur, a ensuite tenu une conférence de presse. "Sur la lancée de la journée des enfants où l'ambiance était plus festive (samedi), ils ont laissé passer ce garçon au motif qu'il n'était pas agressif. C'est une énorme erreur de jugement, on doit dire et répéter que l'accès au court est formellement interdit", a-t-il expliqué. Mais Gilbert Ysern assure que le dispositif de sécurité n'est pas "en cause". Le patron de Roland-Garros a précisé qu'aucune sanction n'avait été prise contre le personnel.
Ce n'est pas la fin du monde
Gilbert Ysern, directeur de Roland-Garros
"Il (Federer) est contrarié. Ce qui s'est passé n'a pas lieu d'être. Il y a clairement un petit trou dans la raquette de l'organisation. Le court, c'est sacré, il est interdit pour le public de poser un orteil sur le court", a assuréGilbert Ysern, jugeant que ce n'était "pas la fin du monde".
Un incident plus sérieux avait déjà impliqué Roger Federer à Roland-Garros en 2009. Lors de sa finale gagnée face au Suédois Robin Soderling, un individu avait pénétré sur le court et tenté de l'envelopper d'un drapeau. La sécurité avait mis plusieurs secondes avant de le maîtriser.
Depuis la grave agression de Monica Seles à Hambourg, le 30 avril 1993, le monde du tennis a renforcé ses dispositifs de sécurité. L'Américaine, triple lauréate de Roland-Garros, avait alors été poignardée dans le dos en plein match par un spectateur. Elle avait mis plus de deux ans avant de revenir à la compétition.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte