"Roland-Garros ouvre la porte de l'été", se réjouit Pascal Praud

"Il n'y a plus de Français engagés à Roland-Garros", la phrase "la plus désespérante, la plus célèbre des journalistes qui suivent le tennis", juge Pascal Praud. Le tournoi du grand chelem de la porte d'Auteuil s'ouvre ce dimanche. 

"Depuis 1983, le Central est un exil, balles neuves et souvenirs anciens. Yannick Noah n'avait pas de revers, pas de coup droit, mais il a une statue. Aujourd'hui, Ilie Nastase a 70 ans, John McEnroe n'a jamais gagné à Paris", se souvient le journaliste.

Les jours rallongent, les jupes raccourcissent, la terre battue annonce le bac, le Tour de France et les vacances

Pascal Praud

"Roland-Garros ouvre la porte de l'été, se réjouit-il. Les jours rallongent, les jupes raccourcissent, la terre battue annonce le baccalauréat, le Tour de France, les vacances au bord de la mer... C'est déjà demain ! Jean-Paul Belmondo est assis au premier rang, la Porte d'Auteuil est un village, Nelson Monfort prépare sa teinture... Mesdames et messieurs, les joueurs sont prêts ! Les cadres supérieurs sont injoignables..."

"Matches interminables, comme les jambes de Sharapova. Le bruit des balles accompagne la sieste, sur RTL, Isabelle Langé parle tout bas pendant les échanges de balles pour ne pas déranger les joueurs", s'amuse l'éditorialiste avant de conclure : "Roland-Garros, le temps d'un break, 15-40, service à suivre..."

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