Roger Federer réalise une extraordinaire fin de saison. Le fait qu'il soit le seul joueur de la finale qui opposera la France à la Suisse dans trois semaines encore en lice à Bercy n'est donc pas un hasard. Titré à Cincinnati, à Shanghai puis à Bâle, le numéro 2 mondial a atteint 6 fois la finale des 8 derniers tournois auxquels il a participé.
Depuis plusieurs semaines, l'homme aux 17 Grands Chelems est en mission. Avec le Masters en cours, celui de Londres à venir et la finale face à la France, Roger Federer compte remporter pour la première fois de sa carrière la Coupe Davis et ravir la place de numéro 1 mondial à Novak Djokovic.
Parmi les joueurs qui disputeront la prestigieuse finale à Lille (21-23 novembre), seul Federer est en grande forme. Avec 5 titres remportés cette saison (Dubaï, Halle, Cincinnati, Shangai, Bâle) pour un total de 10 finales dont une en Grand Chelem, le Suisse affiche des statistiques impressionnantes. En 16 tournois disputés cette saison, l'actuel numéro 2 mondial n'a concédé que 10 défaites pour 63 victoires.
Côté français, le palmarès de la saison est moins reluisant. Parmi les quatre joueurs susceptibles d'être alignés en simple face à la Suisse, seuls Tsonga (Toronto) et Monfils (Montpellier) ont décroché un titre. Vainqueur du deuxième Masters 1000 de sa carrière, le numéro 1 français n'est pas parvenu à enchaîner sur une bonne dynamique mais retrouve peu à peu les sensations d'un top 10. Monfils, embêté par une blessure chronique au genou, fait état d'un niveau en dents de scie quand Gasquet et Simon restent sur une élimination précoce au deuxième tour du Master 1000 parisien.
Face aux Français, le pourcentage de victoires de Roger Federer ne s'affaisse pas. Au contraire. En 2014, le Suisse a affronté à 6 reprises les membres de l'équipe de France qu'il défiera dans trois semaines. Parmi ces confrontations, seul Jo-Wilfried Tsonga peut se targuer de l'avoir fait plier, lors de l'Open du Canada, au mois d'août dernier.
Stan Wawrinka, en revanche, est plus en difficulté face aux Bleus. Même s'il n'a rencontré que Gilles Simon en 2014, l'historique des confrontations ne plaide pas tout à fait en sa faveur. Face à Tsonga, Gasquet, Simon ou Monfils, le numéro 4 mondial affiche 7 victoires pour 8 défaites, dont la dernière remonte donc au tournoi de Madrid, sur terre battue...
À en juger par la finale de Monte-Carlo, qui opposait Stan Wawrinka à Roger Federer, difficile d'affirmer que la terre battue donne bien un avantage à l'équipe de France. En revanche, ce qui est sûr, c'est que l'ocre est bien la surface qui plait le moins aux deux têtes d'affiche suisses.
En 2014, avec 3 défaites en 10 matches pour Federer et 3 défaites en 8 matches pour Wawrinka, la terre battue est bien la surface sur laquelle les deux compères affichent le moins bon ratio. Côté français, seul Gaël Monfils semble être plus à l'aise quand le jeu incite aux longs échanges. Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet (50% de victoires sur terre en 2014), Gilles Simon (22%) et Gaël Monfils (57%) auront donc fort à faire, en dépit des statistiques.
En la matière, et puisque la Suisse n'a jamais remporté la compétition, la France possède un capital expérience qu'elle devra optimiser devant un public favorable. Mais en analysant les dernières sorties médiatiques des uns et des autres, on s'aperçoit que ce sont bien les "Rouges" les plus calmes. Après la petite joute par médias interposés entre Federer et Simon la semaine passée, Wawrinka a lâché une petite pique en direction des joueurs français, dont Jo-Wilfried Tsonga s'est fait le porte-parole pour y répondre.
On a tout à gagner comme tout à perdre dans cette histoire. Forcément, ça fait un peu peur
Jo-Wilfried Tsonga
Alors que tous se retrouvaient à Paris pour le Master de Bercy, le numéro 4 mondial a ironisé sur la pression qui semble peu à peu envahir le camp tricolore : "Depuis la demi-finale, ils ne parlent que de cela. Tout se passe autour de ça". Une petite attaque en règle à laquelle Tsonga a immédiatement réagi : "Wawrinka est peut-être blasé de remporter de grands titres. Nous, on est comme des fous avec cette échéance qui arrive".
Une réponse complémentée par une nouvelle déclaration après son élimination face à Nishikori à Paris. "Ça fait flipper (le finale de la Coupe Davis). Carrément (...) On a tout à gagner comme tout à perdre dans cette histoire. Forcément, ça fait un peu peur", confie-t-il ainsi à Eurosport.fr.
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