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Présidence de la FIFA : "Blatter est une force de nuisance pour Platini", selon Éric Champel
REPLAY - Michel Platini, grand favori pour succéder à Sepp Blatter, est-il l'homme de la situation pour réformer l'instance mondiale du football ? La réponse du journaliste de "France Football".
Michel Platini le 28 mai 2015 à Zurich.
Crédit : FABRICE COFFRINI / AFP
Michel Platini, candidat à la présidence de la FIFA, doit prendre la parole ce vendredi 28 août à Monaco. Celui qui reste grandissime favori devrait plus faire passer un message fort que détailler son programme de campagne. Pour Éric Champel, journaliste au magazine France Football, "il y a beaucoup d’ambiguïtés à lever". À lire son livre Fifagate, comment le Qatar a fait exploser le système Blatter (éditions Michel Lafon), on constate que l'ancien numéro 10 des Bleus ne manque pas de supporteurs, mais qu'il a aussi beaucoup de détracteurs dont on entend peu parler en France.
"Michel Platini reste une icône chez nous. Il y a une sorte de sacralisation, tout à fait justifiée au regard de son palmarès et de son passé", reconnaît Éric Champel. Mais le journaliste appelle à ne pas oublier que l'intéressé a reconnu qu'il avait choisi le Qatar lors lors du vote de l'attribution du Mondial-2022, en décembre 2010. "Une maladresse", selon lui.
Les détracteurs de Platini vont lui rappeler qu'il est le fils spirituel de Sepp Blatter
Éric Champel, journaliste à "France Football"
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