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OM-OL : rivalité Olympique, sommet électrique
L'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais s'affrontent en clôture de la 5e journée dimanche 18 septembre (20h45) pour un des matchs les plus électriques du championnat.
La marionnette à l'effigie de Valbuena pendue en tribunes le 20 septembre 2015 au Vélodrome
Crédit : Anthony BIBARD / FEP / Panoramic
C'est un classique de la Ligue 1. L'Olympique de Marseille affronte l'Olympique Lyonnais pour le compte de la 5e journée de Ligue 1. C'est un match spécial qui se déroule souvent dans une ambiance particulière, voire tendue. Surtout depuis le rachat du PSG par Qatar Sports Investments. Les Marseillais ont dû trouver un rival plus abordable et qui de mieux que le club du bruyant Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, qui, en bon spécialiste de la communication, sait parfaitement comment entretenir ce genre de rivalité. "JMA" avait pourtant proposé une "alliance des Olympiques" pour contrer la montée en puissance du Paris Saint-Germain mais il semblerait que ce rapprochement soit vite passé au second plan. Les deux clubs ont préféré jouer la carte de l'opposition pour donner un peu plus d'intérêt à ce duel qui en avait déjà beaucoup lorsque l'une comme l'autre se battaient en haut du classement de la Ligue 1.
Labrune-Aulas, les pompiers pyromanes
Vincent Labrune, l'ancien président de l'Olympique de Marseille, et Jean-Michel Aulas ont bien compris que cette rivalité faisait vendre et leur offrait une belle place dans le paysage médiatique. Ils se sont donc lancés dans une guerre de "punchlines", flirtant parfois avec le ridicule. Le président marseillais est tombé sur un os. Car en matière de joutes verbales médiatiques, le président lyonnais n'est pas le dernier à demander son reste.
En septembre 2015 suite au match nul entre les deux équipes au stade Vélodrome et les incidents qui avaient marqué la rencontre, Aulas s'était permis une sortie médiatique qui avait fait grand bruit. Face aux caméras, il avait exprimé sa colère quant au manque de sécurité et avait clôturé son discours par une phrase très sévère envers le président marseillais. "J'ai dit à Vincent Labrune que c'était un guignol et qu'il durerait moins longtemps qu'il ne l'imaginait dans le football parce que l'on ne peut pas se permettre de jouer avec la sécurité des gens. Et faire le pitre au milieu d'une organisation où il y a 60.000 personnes c'est effectivement irresponsable."
Une attaque à laquelle Labrune a répondu avec ironie qu'il ne s'agissait que "d'un ou deux dérapages dus à des faits de jeu". Une manière de pointer du doigt la pression que ne cesse de mettre Jean-Michel Aulas sur les arbitres.
Des sommets de tension en tribune
La rivalité ne se matérialise pas seulement sur le terrain. Elle se transporte aussi dans les tribunes. La dernière rencontre au stade Vélodrome a atteint des sommets d'agressivité et Mathieu Valbuena en a fait les frais. Après huit années passées sous le maillot phocéen, "Petit vélo" a fait une escale d'un an au Dynamo Moscou avant de rallier l'Olympique Lyonnais lors du mercato d'été 2015. Un choix de carrière toujours en travers de la gorge des supporters marseillais qui ne se sont pas fait prier pour lui réserver un accueil particulier.
Avant le début du match, une marionnette à l'effigie de l'international français est pendue en tribune et le milieu international est copieusement sifflé à chacune de ses touches de balle. La tension monte au fil de la rencontre et des bouteilles en plastique et des boulettes de papier sont envoyées depuis le Virage Sud sur le gardien lyonnais, Anthony Lopes, poussant Ruddy Buquet, l'arbitre du match, à interrompre la rencontre pendant plusieurs dizaines de minutes.
L'axe OL-OM s'est encore activé cet été. Henri Bedimo, Clinton Njie et Bafétimbi Gomis ont gonflé les rangs phocéens tandis que Nicolas Nkoulou a rejoint les anciens marseillais Mathieu Valbuena et Jérémy Morel sur les bords de Saône. Le défenseur Camerounais, parti libre de l'OM, peut, sans trop d'hésitation, s'attendre à un nouvel accueil chaleureux du stade Vélodrome.
Les compositions probables
Marseille : Pelé - Sakai, Hubocan, Doria, Bedimo - Thauvin, Vainqueur, Machach, Sarr - Gomis, Leya Iseka (ou Njié)
Lyon : Lopes - Rafael, Yanga-Mbiwa, Nkoulou, Morel, Rybus - Ferri, Tousart, Darder, Tolisso - Cornet
