Vendredi 23 septembre, une secousse faisait trembler la Ligue 1 avec comme épicentre Toulouse, où le Paris Saint-Germain sombrait au terme d'un match marqué par des erreurs grossières et des ratés. Le PSG est tombé face à un Toulouse solide, compact, guerrier et opportuniste. Une défaite qui fait tâche, plombe un peu plus le début de saison des Parisiens et fragilise encore un peu Unai Emery. Le champion vacille, et son dernier dauphin n'est pas en meilleure posture en ce début d'automne.
L'Olympique lyonnais ne va pas très bien, même si le contenu de son match à Lorient n'est pas si catastrophique. Il en ressort néanmoins une défaite, la 3e en 7 matches avant de défier le FC Séville en Ligue des champions. Pendant ce temps, l'OGC Nice, sans Balotelli, reste leader avec conviction et maîtrise juste devant Monaco. La "French Riviera" trône et imprime un rythme menaçant pour le PSG. Plus bas, l'OM respire en soufflant très fort.
Expulsion de Serge Aurier et passe décisive de Thiago Motta pour un adversaire. Les deux joueurs du PSG ont été les symboles d'un Paris fragile, sans maîtrise et fébrile. L'Ivoirien a été pris comme un débutant en provoquant un penalty qui a plombé les siens, avant que Motta ne cloue définitivement le cercueil du champion en titre en commettant une "boulette" indigne de son rang. À 4 jours de son match face à Ludogorets en Ligue des champions, Paris a été insipide, lent et maladroit en première mi-temps, où Cavani a raté deux balles de match.
En face, le "Téfécé" a joué sa partition habituelle, pleine de cœur et de valeur de combat. Avec un Alban Lafont impeccable dans les buts à 17 ans et un bloc compact capable de faire le dos rond, l'équipe de Pascal Dupraz a subi avant de profiter des cadeaux. C'était Noël au Stadium et les supporters jubilent en voyant leur équipe aujourd'hui sur le podium devant son adversaire parisien. Après avoir montré des progrès, Paris est repassé par une phase de doute en attendant l'homogénéité physique et tactique de ses joueurs. Loin d'être décrochés, les Parisiens sont surtout inquiétants sur la forme. Pour le fond, on attendra avant de juger Emery et sa méthode.
Trois points derrière le PSG, Lyon est mal en point. Largué à 7 points du leader niçois, l'OL est 9e du classement après sa défaite à Lorient. Certes, Benjamin Lecomte a été immense dans les buts mais les Lyonnais ont montré quelques limites dans le jeu, due notamment à des soucis dans la profondeur de banc.
Lacazette est blessé, Grenier perdu de vue et Ghezzal pas encore prêt. Quant à Jean-Philippe Mateta, recrue tardive arrivée de National, il n'a pas été retenu pour le match en Bretagne malgré la pénurie offensive. Nabil Fekir a tenté l'impossible mais Lorient a tenu avant de profiter des erreurs défensives lyonnaises, encore trop nombreuses pour une équipe qui prétend au haut de tableau. Le voyage au FC Séville mardi risque de mettre à rude épreuve l'arrière-garde rhodanienne. Cette dernière semble dépourvue de patron avec Gonalons suspendu (en L1) et Nkoulou dépassé. Bruno Genesio sera jugé sur sa capacité à construire une équipe pour résister à Séville et surtout à rebondir en Ligue 1. Car devant, les challengers avancent.
Ciel bleu total sur la Cote-d'Azur. Monaco et Nice trônent en tête du championnat avec deux matches pleins de réalisme. Nice est allé chercher un 1-0 sans brio mais avec une certaine maîtrise sur le terrain de Nancy. L'ASNL a été remuante mais n'a pas vraiment inquiété le leader. Lucien Favre a fait tourner, laissant Balotelli à la maison, Belhanda sur le banc de même que Koziello et Seri. Le turnover a fonctionné car ce Gym est une équipe bien construite et homogène dans sa capacité à poser des problèmes aux attaques adverses. Elle sait laisser la flamboyance de côté pour aller à l'essentiel, lorsque les artistes sont au repos. Elle porte déjà la patte de son coach suisse.
Une gestion de groupe qui est appliquée 20 kilomètres plus loin, à Monaco. La Principauté a une vraie grosse équipe et un Leonardo Jardim qui maîtrise ses hommes. L'ASM a fait tourner et a même un peu plié face à Angers, sans rompre. Les Angevins ont ouvert le score, avant que Glik ne marque et provoque ensuite un but contre camp de Nwakaeme. Ce n'était pas très beau, et Jardim n'a pas aimé la première période des siens, mais les enchaînements de matches qui imposent de nombreux changements sur certains matches justifient la forme, et la claque reçu quelques jours plus tôt à Nice (4-0) explique la fébrilité de Monaco. Il fallait retrouver la confiance et l'ASM l'a fait avant de recevoir Leverkusen mardi 27 septembre.
La confiance, l'OM tente d'en avoir un peu. Elle a duré 70 minutes au Vélodrome lors de la victoire face à Nantes. Marseille, qui a concédé un but au bout de 2 minutes, a néanmoins montré pas mal d'entrain et un vrai désir de jouer au ballon pour aller marquer deux fois. Son quatuor Cabella-Thauvin-Njie-Gomis est redoutable mais il est adossé à une base friable voire vraiment faible. Le duo Vainquer-Anguissa au milieu fait frémir parfois et la défense souffre de trop de lacunes individuelles et collectives. Si Diarra revient sur le terrain et que Fanni donne un peu de stabilité derrière, Marseille pourrait au moins s'éviter des sueurs froides inutiles. Car le dernier quart d'heure a vu l'équipe de Franck Passi oublier de jouer et commencer à avoir peur de perdre. Une attitude qui ne disparaît qu'en enchaînant les bon résultats.
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