Lens : Gervais Martel confirme que l'argent n'arrivera pas

C'est un feuilleton dont les supporters de Lens, et de la Ligue 1 dans son ensemble auraient bien voulu se passer. Le club nordiste, promu sportivement en première division, semble devoir évoluer en Ligue 2 pour avoir vu son budget prévisionnel retoqué par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel (LFP). Et Gervais Martel n'a pas été très optimiste sur la situation du club sur France 2. 

Vexé, Mammadov ne fera pas d'avance

Lors de l'émission Stade 2, le président délégué du club a confirmé que l'argent attendu par la DNCG n'arrivera pas. Car au départ, c'était bien un problème de virement bancaire qui avait amené l'organe de gestion à rétrograder le RC Lens. En effet, il manquait 10 millions d'euros au budget prévisionnel de 48 millions présenté. Cette somme était censée être injecter dans le club par son propriété azéri Hafiz Mamadov, un argent qui ne viendra pas ! En tout cas pas tout de suite. 

"Hafiz Mammadov est très vexé, il estime qu’il a donné 20 millions d’euros l’an passé, qu’il a prouvé sa crédibilité", a expliqué Gervais Martel sur France 2. "Du coup, il a décidé de ne pas les verser en avance et plutôt de les virer petit à petit tout au long de la saison. Le fonctionnement de la DNCG ne correspond pas à son fonctionnement", a-t-il rapporté. Une justification qui laisse perplexe ! 

Lens condamné ?

En effet, le richissime Mammadov avait semble-t-il dans un premier temps viré la somme, mais celle-ci n'est pas arrivée du fait d'une erreur dans le code IBAN qui permet les transaction interbancaires internationales. Il s'était donc plié dans un premier temps au règlement de la DNCG, par ailleurs connu d'avance. Aujourd'hui, sa volte-face pourrait coûter cher au club, interdit d'accession en Ligue 1. 

À Gervais Martel maintenant de sauver les meubles, en multipliant les recours, et en essayent de présenter un budget moindre, comme il l'avait un temps évoqué. Une situation qui en tout cas est loin d'être claire, et qui pénalise aujourd'hui les acteurs quotidiens du champion de France 1998.