L'équipe de France de football est toujours invaincue à Lens en neuf matches depuis 1976. Mais c'est là une bien maigre consolation. Largement remaniés au coup d'envoi puis en seconde période, les Bleus de Deschamps n'ont jamais trouvé la faille face à une équipe de Côte d'Ivoire elle aussi privée de nombreux éléments. Ils peuvent même remercier Costil, titularisé pour la première fois après le forfait de Mandanda et auteur d'une parade décisive dans les dernières minutes d'une rencontre amicale qui ne restera pas dans les annales.
Cela aurait été le cas avec un succès, même sur la plus petite des marges. Le cru 2016 sera donc aussi bon, mais pas mieux, que celui de 2003 avec 13 victoires sur l'année civile. Deschamps le souhaitait. Le sélectionneur se contentera d'avoir évité la défaite, quatre jours après la mission accomplie face à la Suède lors des éliminatoires du Mondial 2018. Les Bleus reviendront le samedi 25 mars 2017 pour la suite de la campagne de Russie, au Luxembourg, avec leur équipe type sauf blessure d'un cadre d'ici-là.
Au coup d'envoi de ce deuxième France-Côte d'Ivoire de l'histoire, 11 ans après celui de Montpellier (3-0) marqué par les retours en sélection de Zidane, Makelele et Thuram, sept changements étaient comme prévu constatés par rapport au match de vendredi 11 novembre. Autour de Varane (capitaine), Sidibé, Pogba et Payet, Deschamps lançait Rabiot pour une autre première en Bleu, et offrait du temps de jeu et l'occasion de se montrer à Rami, Digne, Kanté, Dembélé et Gameiro.
Seuls Rabiot et Kanté le feront véritablement au milieu d'un schéma en 4-3-3, Varane, Pogba et Payet étant à leur niveau techniquement. Dembélé faisait percevoir ses qualités d'accélération côté droit. Mais les Bleus ne se créaient que peu d'occasions. La plus dangereuse était même au crédit des Ivoiriens, avec une frappe de Traoré sur le poteau gauche de Costil puis reprise victorieusement par un Kalou... hors-jeu.
Dès l'entame de la seconde période, Sissoko, Koscielny et Fekir suppléaient Dembélé, Varane et Pogba. Organisés en 4-2-3-1, les Bleus ne parvenaient pas plus à se montrer dangereux. Idem avec les entrées de Giroud pour Gameiro, Corchia pour Sidibé puis de Lemar pour Rabiot, touché derrière la cuisse gauche. Systématiquement, la défense ivoirienne, à l'image d'un excellent Aurier, prenait le dessus sur une attaque français trop brouillonne en l'absence de Griezmann.
Avant son ultime parade, Costil s'illustrait d'une sortie de la tête hasardeuse loin de son but. Gradel héritait du ballon, tentait le lob lointain mais ratait de peu le cadre. Une finale à l'Euro, 13 victoires en 17 matches, 36 buts marqués pour 12 encaissés, une colonne vertébrale trouvée, des jeunes talents lancés : 2016 restera tout de même une année majeure dans le bilan de Deschamps.
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