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France-Brésil : "On les bat toujours !" se réjouit Platini
Tout juste réélu pour un troisième mandat de quatre ans à la présidence de l'UEFA mardi 24 mars, l'ancien numéro 10 de l'équipe de France s'est penché sur le match amical de jeudi 26 mars au Stade de France.
Michel Platini le 21 juin 1986 lors de la victoire des Bleus face au Brésil aux tirs au but en quart de finale du Mondial au Mexique
Crédit : AFP/G.Gobet
L'équipe de France de football et son homologue brésilienne se retrouvent face à face pour la 16e fois de l'histoire jeudi 26 mars (21h) pour une rencontre amicale mais toujours prestigieuse. Si la Seleçao mène six victoires à cinq (quatre résultats nuls) depuis 1930, les Bleus ont remporté les trois derniers matches qui comptent vraiment, trois parties entrées à jamais dans la légende du sport français : le quart de finale du Mondial 1986 à Guadalajara, au Mexique (1-1, 4 tirs au but à 3), la finale de la Coupe du monde 1998 à Saint-Denis lors d'un inoubliable 12 juillet (3-0) et le quart de finale du Mondial 2006 en Allemagne (1-0).
C'est comme ça, je ne sais pas, c'est Français, ils aiment bien battre les plus gros
Michel Platini
Michel Platini était du premier. Il n'a bien sûr rien oublié des deux autres. Aussi, il estimait mardi 24 mars, après sa réélection à la tête de l'UEFA, que "le Brésil, ils nous aiment pas trop parce qu'on les bat toujours ! On les a toujours battus, c'est comme ça. C'est comme au rugby : les Français, ils perdent contre tout le monde mais les All Blacks, ils les battent toujours. C'est comme ça, je ne sais pas, c'est Français, ils aiment bien battre les plus gros".
En fait, la Nouvelle-Zélande mène 43 à 12 dans son histoire face au XV de France (un nul) depuis 1906. L'ancien numéro 10 (1976-1987) et sélectionneur (1988-1992) des Bleus se souvient surtout des victoires françaises en quart de finale des Coupes du Monde 1999 (43-31) et 2007 (20-18). Il oublie en revanche les défaites en finale des Mondiaux 1987 (29-9) et 2011 (8-7).