Euro 2016 : malgré la défaite en finale, Bixente Lizarazu salue "un Euro réussi"

Désillusion pour la France. Alors qu'ils ont dominé le match, les Bleus ont été battus en finale de "leur" Euro par le Portugal (1-0). La sélection dirigée par Fernando Santos remporte là son premier titre majeur, douze ans après avoir perdu en finale contre la Grèce à l'Euro 2004. Malgré la sortie de Christiano Ronaldo, blessé, avant la demi-heure de jeu, les Portugais vont tenir bon pendant 90 minutes. Le but de la victoire interviendra à la 110e, d'une frappe d'Eder. Tristesse chez les Bleus. Le 10 juillet 2016, ils sont passés à côté de l'histoire.

"On a manqué de réussite...", commence Bixente Lizarazu. Une réussite que les Bleus avaient eue contre l'Allemagne, mais qu'ils n'ont su réitérer. Mais l'ex-champion du monde tient à saluer la performance de la Selecção. "Cette équipe portugaise se défend très bien, argue-t-il. Je pense qu'il faut avoir du respect pour elle". Malgré la sortie de leur capitaine à la 25e minute, les Portugais sont restés dans leur match. "Je pense que l'équipe portugaise s'est servie du départ de Ronaldo pour jouer plus collectif", explique-t-il.

"On a eu les occasions", estime Bixente Lizarazu. Mais aucune n'arrivera au fond des filets expose-t-il en substance. Alors comment expliquer cette défaite ? "L'équipe de France est souvent réactive dans la tempête. Là, tous les vents étaient porteurs. Peut-être que nous étions trop positifs", avance-t-il prudemment.

À l'issue de cet Euro, l'ancien champion salue la prestation des Bleus et ses "bases très intéressantes pour le futur" : "On a un leader d'attaque formidable : Antoine Griezmann. Il te porte parce qu'il a du talent mais aussi parce qu'il est sympathique". Au-delà du seul cas de l'attaquant, c'est toute l'équipe qu'il encourage, rappelant qu'à l'origine, l'objectif était d'atteindre les demi-finales. "Je trouve que cet Euro est réussi finalement, on n'a pas été au bout mais il ne faut pas non plus penser qu'à ça. Dans deux ans, nous sommes censés devenir plus forts et avoir de la réussite jusqu'au bout de la compétition. Sur un titre de champion du monde, pourquoi pas..."