Pour tous les supporters portugais, le match face aux États-Unis était celui de la peur. Et pour cause, une défaite face aux "Yanks" était synonyme d'élimination dès la phase de groupes. La dernière fois que la sélection lusitanienne avait fait ses valises si tôt, en 2002, elle avait déjà été opposée aux USA qui s'étaient imposés trois buts à deux.
Pour ne pas connaitre la même bévue que douze ans auparavant, le Portugal comptait sur Cristiano Ronaldo, jusqu'à présent peu en réussite. Dès la cinquième minute de jeu, c'est un autre joueur en méforme qui a mis son équipe sur de bons rails.
À la réception d'un ballon mal négocié par Cameron, Nani, excentré côté droit, a tranquillement ajusté Howard d'une frappe impeccable. Mal rentrés dans le match, les Américains ont ensuite sonné la révolte et multiplié les conquêtes dans le camp adverse.
Dominés dans le jeu, les hommes de Paulo Bento ont laissé des espaces béants dans lesquels les Américains se sont engouffrés à plusieurs reprises pour créer le surnombre. En danger sur chaque débordement, Beto a fait preuve de fermeté pour repousser les tentatives de Dempsey (13e, 17e) et de Bradley (24e, 29e).
Essoufflée d'avoir beaucoup tenté sans parvenir à ses fins, la sélection des "Stars & Stripes" s'est fait deux énormes frayeurs en fin de première période. Décidément très en jambe, Nani s'est de nouveau essayé à la frappe (42e) avant de récidiver deux minutes plus tard et de donner des sueurs à Tim Howard, un peu penaud face aux missiles du joueur de Manchester United.
Au retour des vestiaires, le Portugal, toujours sur un faux rythme qu'il n'allait pas tarder à payer, a remercié Ricardo Costa de s'être trouvé au bon endroit au meilleur moment. Après un mouvement de toute beauté, Bradley, à la conclusion de l'action a vu le défenseur portugais sauvé son équipe sur la ligne.
Quelques minutes plus tard, Jermaine Jones, légèrement décalé sur le côté gauche, a repiqué dans l'axe avant de décocher une frappe enroulée sublime. Masqué par l’amas de joueurs devant sa surface, Tim Howard est resté de marbre devant l'égalisation méritée des Américains.
Beaucoup plus incisifs dans le jeu, les hommes de Jürgen Klinsmann ont obtenu gain de cause à moins de dix minutes du coup de sifflet final. Pleine d'abnégation, la sélection américaine a exulté au moment où, bien placé dans le dos des défenseurs, son capitaine Clint Dempsey a anéanti les espoirs lusitaniens.
Si les grandes équipes ne meurent jamais, c'est bien parce que les grands joueurs savent les réanimer. Malgré son manque de réussite en Coupe du monde, Cristiano Ronaldo fait bien partie de ceux-là. Auteur d'un match moyen, le joueur du Real Madrid a déposé un superbe ballon sur la tête de son coéquipier Silvestre Varela qui d'un coup de tête puissant a égalisé au terme d'un match au scénario rocambolesque.
Sur un fil, le Portugal se maintient en vie et n'a plus totalement son destin entre les mains. Pour se qualifier pour les huitièmes de finale, la Selecção das Quinas devra battre le Ghana et espérer que l'Allemagne vienne à bout de son adversaire du soir. Les USA devront pour leur part obtenir un match nul au minimum pour rallier le tableau final du Mondial.
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