Cette finale avant la lettre, avec le Brésil cinq fois champion du monde et l'Allemagne trois fois maîtresse de la planète football, aurait pu être envisagée comme un remake de la finale de 2002 remportée par la Seleçao (2-0). Mais à l'époque, les Brésiliens pouvaient compter sur leur attaquant vedette, Ronaldo "O Fenomeno", auteur du doublé de la victoire.
Cette fois, le pays pleure l'absence de son crack Neymar, qui a terminé son Mondial sur une civière dans les dernières minutes du quart de finale contre la Colombie (2-1), une vertèbre fracturée. Et comme si cette absence ne pesait pas déjà assez - le joueur du Barça avait inscrit 4 buts dans le tournoi -, la "Seleção" devra aussi se débrouiller sans son défenseur central et capitaine, Thiago Silva, suspendu.
La tentation du "seuls contre tous" est grande pour les Brésiliens. La CBF (fédération brésilienne) demandait à la Fifa le retrait du carton jaune attribué au défenseur du Paris SG contre la Colombie étant donné que Zuniga n'avait pas eu d'avertissement pour son geste sur Neymar. C'était le deuxième carton du tournoi du capitaine brésilien, ce qui le suspend automatiquement pour la demi-finale. Demande rejetée.
En 2002, l'Allemagne pouvait compter sur un grand gardien, Oliver Kahn, qui a juste commis une faute de main au plus mauvais moment, en finale, sur un ballon de Ronaldo. Douze ans plus tard, la "Mannschaft" a encore un grand gardien, en la personne de Manuel Neuer, parfait jusqu'ici.
En attaque, l'équipe de Joachim Löw dispose aussi d'un bel arsenal. Thomas Müller, 24 ans, a déjà signé quatre buts sur les pelouses brésiliennes. Et Miroslav Klose, qui compte douze années de plus que lui, a inscrit un but au Brésil, qui lui vaut d'être, à égalité avec Ronaldo, en tête du classement des meilleurs buteurs en Coupes du monde (15 buts).
Depuis qu'il a la charge de l'équipe, le technicien a toujours buté sur les dernières marches. En finale de l'Euro 2008 (0-1 contre l'Espagne), puis en demi-finales du Mondial 2010 (0-1 contre l'Espagne) et de l'Euro 2012 (1-2 contre l'Italie). Un Euro 2012 après lequel Joachim Löw avait été particulièrement contesté. Pas évident qu'il se relève d'une nouvelle désillusion.
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