Coupe du monde 2014 - Groupe C : Colombie et Côte d'Ivoire favoris
PRÉSENTATION - Le groupe C apparaît comme l'un des groupes les moins relevés du Mondial. A priori favoris, la Colombie et la Côte d'Ivoire devront en découdre avec la Grèce et le Japon.
Si l'on compare cette poule à certains autres groupes, comme le groupe B avec l'Espagne et les Pays-Bas, on peut dire que les protagonistes ont eu de la chance au tirage.
La Colombie devra se passer de Falcao
Parler des chances de la Colombie au Brésil revient nécessairement à aborder le cas de Falcao. Gravement blessé au genou lors d'un match contre Chasselay en janvier, le buteur de Monaco est officiellement forfait. La course contre la montre menée par le joueur et son docteur, le professeur José Carlos Noronha, n'a pas fait de miracles.
Ses coéquipiers devront donc se débrouiller sans lui. Pour cela, la Colombie dispose tout de même de certains arguments. Offensivement, elle pourra compter sur son ailier gauche James Rodriguez, ainsi que sur l'attaquant de Porto Jackson Martinez. La défense articulée du vieillissant Mario Yepes (38 ans) paraît en revanche bien fragile...
Si la Colombie paraît armée, on ne sait pas encore à quoi
elle ressemble sans son attaquant vedette.
La Côte d'Ivoire : enfin un groupe abordable
On peut dire que les Éléphants ont été particulièrement malchanceux au tirage lors des précédentes éditions : Argentine et Pays-Bas dans leur groupe en 2006, Brésil et Portugal en 2010. Cette fois-ci, les hommes de Sabri Lamouchi semblent pouvoir s'extirper de la phase de poule. Solides leaders de leur groupe de qualification, ils pourront une dernière fois compter sur Didier Drogba, encore très compétitif cette saison avec Galatasaray.
Au milieu de terrain, Yaya Touré s'affirme comme l'un des tout meilleurs joueurs du monde. Salomon Kalou, auteur d'une excellente saison avec Lille, pourra aussi être très utile sur le côté. Sur le papier, la Côte d'Ivoire a les moyens de sortir de ce groupe, si ce n'est de finir à la première place.
Mais les deux trublions du groupe, la Grèce et le Japon, sont coutumiers
des scénarios improbables et attendent probablement avec impatience de créer la
sensation.
Grèce et Japon : les deux trouble-fêtes
C'est une histoire vieille de dix ans. Des arguments
techniques limités, un bloc défensif et une mentalité hors-pair. Voilà sur quoi
reposent les chances de la Grèce lors des compétitions internationales depuis
cet Euro 2004 où ils ont créé la sensation en battant les Portugais de
Cristiano Ronaldo en finale, suite à un tournoi épique.
Cette année encore, les arguments semblent
limités. Les hommes de Fernando Santos n'ont pas de réel leader technique.
Konstantinos Mitroglou, héros de la nation, s'est complètement perdu cet hiver
en signant à Fulham, club qu'il n'a pas marqué de son empreinte et avec lequel
il a connu la relégation... Pas sûr que tout cela suffise pour franchir
pour la première fois le premier tour d'une Coupe du monde.
Le Japon, dirigé par l'Italien Alberto Zaccheroni,
s'appuiera de son côté sur les deux milieux Shinji Kagawa (Manchester United)
et Keisuke Honda (AC Milan) pour tenter de s'offrir le troisième 8e de finale
de son histoire.
