Cette fois, Brandao risque gros. Habitué de la commission de discipline et des frasques en tout genre depuis son arrivée en France, l'attaquant brésilien pourrait bien, à 34 ans révolus, ne pas se relever de sa dernière sortie de route.
Coupable d'un coup de tête à l'encontre du milieu de terrain du PSG Thiago Motta dans les couloirs menant aux vestiaires à l'issue de la rencontre PSG-Bastia, l'ancien marseillais risque en effet d'écoper d'une lourde sanction.
La commission de discipline de la Ligue se réunira dès jeudi. Elle s'appuiera à la fois sur les images de la vidéo-surveillance du Parc des Princes et sur le rapport du quatrième arbitre qui a assisté à la scène. Brandao sera sous doute convoqué dans les semaines qui viennent. D'ici là, la Ligue peut également suspendre l'attaquant brésilien à titre conservatoire. Une décision que pourrait aussi prendre le Sporting Club de Bastia, comme l'a sous-entendu samedi Claude Makélélé.
Selon les règlements de la Fédération française de football, Brandao, risque jusqu'à deux ans de suspension ferme pour son geste. Même si celui-ci, capturé par les caméras de surveillance des couloirs du Parc des Princes, semble prémédité, il n'est nullement question d'une suspension à vie, comme le réclame le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi. La peine dépendra avant tout de la gravité (encore indéterminée dimanche matin) de la blessure au nez de Thiago Motta, apparu en sang sur les images TV samedi soir.
Les règlements disciplinaires de la FFF, ne prévoient pas de sanctions plus lourdes que deux ans de suspension. Dans le détail, si la brutalité ou les coups n'occasionnent pas une blessure entraînant une incapacité temporaire de travail (ITT) pour Motta, la suspension sera de huit matches fermes. Pour une ITT inférieure ou égale à huit jours, celle-ci peut aller jusqu'à un an ferme. Enfin, pour une ITT supérieure à huit jours, elle peut aller jusqu'à deux ans de suspension ferme.
L'attaquant brésilien pourrait aussi pâtir de son casier chargé en matière de sanctions sportives. Un pedigree perlé de relations compliquées avec le PSG. Hier, avant son geste, il était déjà copieusement sifflé et insulté par le public du Parc. La saison dernière, il avait été suspendu quatre matches pour un coup de coude sur Cabaye. En 2013, il écopait de deux matches pour une semelle sur Tiago Silva. À sa décharge, il pourra plaider qu'il n'est pas le premier joueur à se plaindre des provocations de Thiago Motta sur le terrain.
Brandao devrait également avoir affaire à la justice civile, deux après avoir bénéficié d'un non-lieu dans une affaire de viol alors qu'il évoluait sous les couleurs de l'OM. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfa a en effet indiqué devant la presse que son club allait porter plainte contre Brandao.
Son cas rappelle celui de Gabriel Cichero. En 2012, le joueur lensois avait écopé de dix mois de suspension, dont cinq fermes assortis de cinq mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amendes par le tribunal correctionnel de Bastia. Le défenseur vénézuélien avait agressé un dirigeant du club corse au terme d'un Bastia-Lens houleux en octobre 2011 en Ligue 2.
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