Rugby : "Notre dopage, c'était la passion" rétorque Philippe Saint-André

L'ancien capitaine et actuel manager du XV de France a récusé mercredi 25 février les informations parues la veille selon lesquelles les joueurs de rugby prenaient couramment des amphétamines dans les années 80.

Philippe Saint-André, sélectionneur du XV de France, le 25 février 2015

Crédit : AFP/F.Fife

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Mardi 24 février, le site du magazine L'Express a publié les bonnes feuilles du livre "Rugby à charges, l'enquête choc" (éditions La Martinière), écrit par le journaliste Pierre Ballester et à paraître le 5 mars, dans lequel le médecin du XV de France de 1975 à 1995 affirme que la prise d'amphétamines était monnaie courante dans le rugby des années 70 et 80.

Notre dopage c'était (...) l'envie aussi de boire deux-trois bières après le match avec notre public

Philippe Saint-André

"Notre dopage c'était la passion, l'envie de jouer, de se faire des passes. L'envie aussi de boire deux-trois bières après le match avec notre public", a répondu Philippe Saint-André, interrogé à Marcoussis sur le sujet lors de l'annonce de la composition du XV de France qui défiera le Pays de Galles samedi dans le Tournoi des six nations.

Je buvais deux expressos avant de jouer

Philippe Saint-André

"Je buvais deux expressos avant de jouer. Combien (de gens) boivent deux expressos avant d'aller travailler ? L'adrénaline ensuite c'était l'envie de jouer, de se faire des passes, de combattre, de mettre un tampon à un Anglais pour le faire couiner" a ajouté "PSA", international à 69 reprises entre 1990 et 1997 et qui a commencé sa carrière en club à la fin des années 80.