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Les gauchers sont-ils avantagés dans le sport ?
Les scientifiques affirment que les gauchers ont une meilleure réactivité que les droitiers.
Les Jeux paralympiques pourrait profiter des Jeux olympiques.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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Si vous avez suivi avec attention les Jeux Olympiques et Paralympiques cet été, vous avez peut6être remarqué qu’il y avait de nombreux gauchers parmi les athlètes. Il ne s'agit pas d'un hasard ! Selon plusieurs études scientifiques, notamment une récente étude de l’université allemande d’Hambourg, il y a un avantage physique à être gaucher sur le plan sportif.
Selon les chercheurs, les gauchers ont une meilleure réactivité que les droitiers. Ils auraient 2,6 fois plus de chance d’avoir une médaille dans un sport de rapidité. Dans la vie, ils représentent moins de 13% de la population générale. Pourtant, selon la revue scientifique BiologyLetters, 25% des meilleurs sportifs mondiaux sont gauchers, ils sont donc surreprésentés dans ce milieu. Parmi les sportifs les plus connus, Rafael Nadal ou encore Lionel Messi sont gauchers.
Cette meilleure réactivité s'explique par des connexions plus rapides entre les hémisphères du cerveau. La main gauche est liée à l'hémisphère droit du cerveau, et c’est lui aussi qui contrôle toutes nos informations visuelles et spatiales. De fait, il envoie plus vite les ordres à la main gauche puisque tout se "passe" au même endroit. Le réflexe est alors plus rapide, et ça se fait ressentir dans les sports de duels comme le tennis de table, la boxe ou encore l’escrime, c’est pour ça que les gauchers y sont nombreux. À l'image de Sara Balzer ou encore Auriane Mallo Breton, toutes deux médaillées cet été à Paris.
Cet avantage représenterait quelques millisecondes d'avance par rapport aux droitiers, sur un temps de réaction moyen de 100 millisecondes. Concrètement l'avantage est de 2 à 3% par rapport aux droitiers, ce n’est pas significatif mais dans un match serré, cela peut créer la différence. Par ailleurs, le fait d'être en large minorité permet aux gauchers de déstabiliser les droitiers, qui ont peu l'habitude de les rencontrer en compétition.
