Victime d'un gravissime accident lors du Grand Prix du Japon en octobre 2014, Jules Bianchi est décédé vendredi 17 juillet à Nice. Le pilote de 25 ans était plongé depuis neuf mois dans le coma. Pour son formateur, Franck Lagorce, cette fin était inévitable. "C'était une fatalité. Il n'y avait plus d'espoir. Il s'est endormi tout seul", a-t-il confié au micro de RTL.
Jules Bianchi faisait partie de ces pilotes promis à un grand avenir dans la discipline reine du sport automobile. Beaucoup voyaient en lui un futur "champion du monde", à l'instar de Franck Lagorce : "On ne pouvait pas imaginer une fin comme ça. On n'imaginait qu'une belle fin. Quand on voit le panache et l'envie qu'il avait, il faisait partie de ces grands champions qui demandent qu'à grandir".
Le commentateur sportif estime ainsi que Jules Bianchi "a laissé une trace indélébile dans le sens où il a prouvé aux jeunes pilotes que tout était possible à force de travailler. Avec son talent, il a réussi à laisser quelque chose d'incroyable derrière lui. C'est ce dont il faut se souvenir aujourd'hui".
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