JO Rio 2016 : médailles d'or, taille, langue... Les infos pour briller en société

C'est parti pour deux semaines de compétition ! La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio, qui devrait être suivie par plus de 2 milliards de téléspectateurs dans le monde, a lieu vendredi 5 août au mythique stade Maracanã, à 1 heure, heure française. Jusqu'au 21 août, 10.500 athlètes vont tenter de défendre les couleurs de leurs pays dans 42 disciplines, lors de Jeux qui, pour la première fois de leur histoire, sont organisés en Amérique du Sud. Rio a promis "la plus grande fête du monde", malgré un budget limité, crise économique et politique oblige. À titre de comparaison, le budget de ces JO 2016 est 20 fois moins important que celui de Pékin pour les Jeux de 2008.

Du côté français, c'est Teddy Riner qui mènera la délégation tricolore. Les chances de médailles sont multiples pour cette édition. Les sportifs et tous les supporters français espèrent dépasser les 11 médailles d'or remportées lors des Jeux olympiques de Londres, en 2012. Et comme à chaque édition, les anecdotes ne manquent pas sur cette compétition qui passionne le monde entier. 

Une ado parmi les champions

La Népalaise Gaurika Singh n'aura que 13 ans et 255 jours quand elle plongera dans le bassin olympique dimanche en séries du 100 m dos, ce qui fait d'elle l’athlète la plus jeune de ces JO. "C'est un peu irréel. Je voulais y aller, mais je n'étais pas sûre que je pourrais, je pensais que j'étais trop jeune. Quand j'ai su il y a un mois, ça a été un grand choc". L'adolescente a quitté le Népal à l'âge de 2 ans pour rejoindre Londres avec sa famille.

Des délégations inégales

La France bat un record pour cette édition 2016 avec une délégation composée de 396 athlètes, qui concourent dans 30 disciplines, soit 64 sportifs de plus qu'aux JO de Londres. Mais les tricolores sont très loin de la délégation américaine et ses 556 athlètes, qui la place en tête, juste devant le pays hôte, le Brésil, et ses 469 athlètes. Du côté des États avec peu de représentants, le Tuvalu et son seul athlète arrive en tête.

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Si le nombre d'athlètes diffère d'une délégation à l'autre, les tailles des sportifs connaissent des écarts phénoménaux. La photo postée par la gymnaste britannique Simon Biles illustre à merveille cet écart. Du haut de ses 1m46, elle parait bien petite face au basketteur américain, David Lee et ses 2m06. Chez les Français, la différence se creuse encore plus entre Rudy Gobert (2m15) et Océane Chenault (1m44).

Le portugais ne plaît pas à NBC

Il ne faudra pas être surpris par l'ordre de présentation des délégations lors de la cérémonie d'ouverture (à 1h heure française). Les pays défileront selon l'alphabet portugais et non-anglais. Une nouvelle qui ne plaît pas du tout à la chaîne américaine NBC, qui aurait aimé voir les États-Unis défiler en dernier pour booster ses audiences. Utiliser l'anglais pour le défilé des athlètes au Maracanã lors de la cérémonie d'ouverture du 5 août aurait permis à la délégation américaine de défiler vers la fin, sous le nom "United States", et non au début sous celui, portugais, de "Estados Unidos".

Dans le pays, NBC est le diffuseur exclusif des JO depuis 1988 et s'est engagé à débourser un total de 12 milliards de dollars pour diffuser les Jeux jusqu'à l'édition 2032, ce qui en fait le principal contributeur du mouvement olympique.

La valeur d'une médaille d'or

Une médaille d'or c'est l'accomplissement d'une carrière, une récompense qui fait du bien, mais c'est surtout synonyme d'argent. En effet, les pays versent une prime à chaque athlète ayant remporté une médaille. Sauf que chaque pays ne paye pas de la même façon. Ainsi, les Français empochent 50.000 euros par médaille d'or. Loin devant les 20.000 euros des Américains, mais bien loin derrière l'Azerbaïdjan et ses 450.000 euros.

Vidéos et Vine interdits

Et rebelote ! Après l'UEFA pendant l'Euro, c'est au tour du Comité international olympique (CIO) d'interdire la réalisation de GIF animés ou de vidéo sur Vine et même Periscope. Objectif : empêcher la diffusion d'extraits des épreuves sur les réseaux sociaux pour protéger les droits de diffusion des compétitions, répartis entre plusieurs chaînes de télévision dans le monde. Et du coup ça ne plaît pas du tout à certains.