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JO 2024 : Anne Hidalgo veut que l'épreuve de triathlon se déroule dans la Seine
La maire de Paris espère que les Parisiens pourront se baigner dans la Seine après les Jeux olympiques.
Les athlètes au départ du Grand Prix Lyonnaise des Eaux, le 7 juillet 2012 à Paris
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
L'épreuve de triathlon des Jeux Olympiques de 2024 pourrait bien se dérouler dans la Seine. C'est en tout cas la volonté d'Anne Hidalgo, la maire de Paris. "Je propose que l’épreuve de triathlon (…) puisse se dérouler dans la Seine au pied de l’Hôtel de Ville" a-t-elle déclaré sur BFM TV mercredi 8 juillet. Un choix qui doit cependant attendre de savoir si Paris organisera les JO, pour lesquels "la ville lumière" est en concurrence avec Rome, Hambourg, Boston et Budapest.
Un impact écologique pour les Parisiens
Anne Hidalgo estime néanmoins que l'eau de la Seine n'est pas encore d'assez bonne qualité pour organiser un tel événement. "Pour y arriver, il faut que l’on travaille encore sur la qualité de l’eau à Paris", a-t-elle résumé. Au delà de cet événement sportif, la maire de Paris veut qu'il serve à la ville.
"Je souhaite vraiment que l’impact écologique des Jeux soit un impact qui permette de rendre l’eau de la Seine baignable", a-t-elle fait remarquer. Une espérance qui n'est pas encore d'actualité. "Si je me baignerais dans la Seine aujourd'hui ? Non", a lancé Anne Hidalgo.
Des risques de gastro-entérites et de septicémies en 2013
La relation entre la Seine et le triathlon s'était pourtant mal terminée. Alors que 5.000 athlètes s’apprêtaient à nager dans le fleuve en juillet 2013, la compétition avait été annulée. Une annulation due à la mauvaise qualité de l'eau, que les services de l'agence régionale de santé avaient alors déploré.
À l'époque, des risques de gastro-entérites, d’infections urinaires, de méningites ou de septicémies avaient été évoqués.
Et si Anne Hidalgo obtient les mêmes résultats que Jacques Chirac, l'épreuve de triathlon à Paris pourrait bien ne jamais voir le jour. Alors maire de Paris, l'ancien Président s'était montré trop optimiste en affirmant le 28 novembre 1988 qu'il serait possible de se baigner dans la Seine cinq ans après. Les Parisiens attendent toujours.
