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JO 2018 : un sportif russe impliqué dans un cas de dopage
Il s'agit d'un cas de dopage au meldonium, un produit prohibé par l'Agence mondiale antidopage. Un autre contrôle doit être effectué lundi 19 février.
Le drapeau olympique et le drapeau sud-coréen, notamment, à Pyeongchang
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Un sportif russe, participant aux jeux Olympiques de Pyeongchang, est impliqué dans un cas de dopage au meldonium. Ce produit figure sur la liste des produits prohibés par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Au total, 168 sportifs russes prennent part aux Jeux olympiques. Ils concourent sous drapeau neutre à la suite de la suspension du Comité olympique russe en raison d'un vaste programme de dopage institutionnalisé, en place notamment durant les Jeux olympiques de Sotchi en 2014.
Le contrôle de l'échantillon A, prélevé sur le sportif russe, a révélé la présence de "meldonium", selon une source proche du dossier. L'analyse de l'échantillon B doit être pratiquée "lundi à 13 heures", heure locale à Pyeongchang. Le meldonium avait été à l'origine de la suspension de la joueuse de tennis russe Maria Sharapova. Le porte-parole du Comité international olympique a expliqué, lundi 19 février, que le cas de dopage du sportif serait "extrêmement décevant" s'il était avéré, dans l'attente des résultats de l'échantillon B du joueur.
Le patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du short-track, avait été mardi 13 février le premier cas officiel de dopage des JO 2018. Kei Saito a été testé positif à l'acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant, durant un test hors compétition, avait précisé le TAS.
