Bianchi : "Je suis très fier de Jules", confie son père

Philippe, le père de Jules Bianchi le pilote de Formule 1 victime d'un grave accident le 5 octobre 2014 au Japon, s'est exprimé sur l'état de santé de son fils.

Toute la famille de Jules Bianchi est à son chevet

Crédit : TORU YAMANAKA / AFP

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C'est une interview de Philippe à Nice Matin, son père, qui nous donne des nouvelles de l'état de santé du Jules Bianchi, le pilote de Formule 1 plongé dans le coma depuis son accident pendant le Grand prix du Japon le 5 octobre 2014. Hospitalisé à Nice, le jeune homme est toujours inconscient mais "tous ses organes fonctionnent normalement, sans assistance", assure le père.

Le fonctionnement autonome des organes vitaux de Jules Bianchi est déjà une avancée considérable. "Là-bas (au Japon), quand nous sommes arrivés, avec la maman de Jules, il n'y avait plus d'espoir", rappelle Philippe Bianchi. Mais aujourd'hui, il y a de petites améliorations, infimes mais dans l'état du pilote c'est à chaque fois un grand pas.

Je pense que ça frappe plus qu'une vraie mort. La souffrance est incessante

Philippe Bianchi

Tout ce dont Jules Bianchi a besoin aujourd'hui c'est de la présence, qu'il ressent selon son père. "Voilà pourquoi nous nous relayons chaque jour, sa maman, sa grande sœur, son petit frère et moi. Il y a aussi, Gina, la petite amie allemande de Jules, qui vit ici, désormais", précise-t-il. Un combat quotidien pour la famille qui tient aussi grâce aux soutiens qui affluent.

Des anonymes continuent d'abreuver la famille et Jules de marques d'affection. "Sûr que Jules les entend ! Aujourd'hui, je veux à nouveau les remercier, toutes et tous", remercie Philippe Bianchi. Ce dernier espère que la prochaine étape sera le réveil de son fils, dont la famille a vu son "univers s'écrouler le 5 octobre 2014". "Pour tout dire, ce genre d'accident, je pense que ça frappe plus qu'une vraie mort. La souffrance est incessante", confie-t-il.

Je suis très fier de Jules (...) Il fait un putain de boulot

Philippe Bianchi

Malgré les coups durs, Philippe Bianchi voit son fils se battre : "Vous savez, je suis très fier de Jules. Je l'ai toujours été, mais là... Il fait un putain de boulot". La vie est donc tournée vers le soutien à un fils touché alors qu'il vivait sa passion, qu'il partageait avec son père, qui ne se dit "pas capable de replonger dans cette ambiance". Et en attendant les résultats des différentes enquêtes, il annonce que "si un responsable est désigné, il devra payer".

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