Attentats de Paris : la sécurité dans les stades au cœur des attentions

Les matches de football comptant pour la 14e journée de Ligue 1 et la 15e journée de Ligue 2 "sont maintenus" ce week-end, a annoncé mardi 17 novembre le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard. Un Nice-Lyon est à l'affiche dès vendredi 20 novembre (20h30), soit pile une semaine après les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis. L'affiche Saint-Étienne - Marseille doit attirer 35.000 spectateurs dimanche 22 novembre (21h). 

Pour toutes les rencontres, les dispositifs de sécurité seront largement renforcés, mais il n'y a pas de panacée estime Bernard Pasqualini, ancien commissaire de police devenu consultant en sécurité. "On peut mettre tous les agents que l'on veut aux entrées du stade, face au type d'adversaire que l'on a face à nous" il n'y a aucune garantie, estime-t-il. "pour eux la vie n'a aucune importance..."

Il faudrait aussi que le public change d'attitude

Bernard Pasqualini, ancien commissaire de police

D'autre part, les sociétés de sécurité risquent de manquer de moyens humains pour assurer fouilles et palpations des spectateurs, qui devront changer leurs habitudes, poursuit Bernard Pasqualini. "Il faudrait aussi que le public change d'attitude et prenne le temps d'arriver au stade, ne se précipite au dernier moment". Une des piste est "peut-être de créer des animations pour les faire venir plus tôt". Autre solution envisagée : l'installation de portiques de détection de métaux. Mais cela est onéreux et impossible à court terme.