L'état de santé de Jules Bianchi est toujours "critique mais stable". Le jeune pilote français victime d'un accident lors du Grand prix du Japon ce dimanche 5 octobre souffre de graves blessures, notamment à la tête.
Beaucoup d'interrogations demeurent quant aux circonstances de l'accident, alors que la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) et la Formula One Management (FOM), qui gère les images des courses, font tout pour éviter que la vidéo de l'accident ne soit dévoilée sur internet. Sans succès.
Le crash de la voiture de Jules Bianchi survient au 43e tour, soit juste après la sortie de piste d'Adrian Sutil, à cause de l'aquaplaning. Les deux accidents surviennent exactement au même endroit, alors qu'un typhon avait rendu la piste particulièrement glissante et que la pluie limitait la visibilité des pilotes.
Un tracteur-grue est envoyé pour récupérer le véhicule d'Adrian Sutil. Au tour suivant, Jules Bianchi fait une sortie de piste dans ce même virage n°7 et heurte à pleine vitesse l'engin de chantier. Il est victime d'un grave choc à la tête. La course finit par être arrêtée, au 44e tour.
La FOM et la FIA font tout pour que les images ne soient pas diffusées, expliquant qu'elles présentent un caractère choquant et qu'il s'agit de préserver l'image du pilote blessé. Mais la vidéo de l'accident a fini par être dévoilée sur internet, filmée par un spectateur amateur. Ces images apportent de nombreuses informations sur les circonstances du drame.
Certains pilotes ont été très critiques sur les choix des organisateurs pendant la course. "Ils ont envoyé un engin qui n'aurait jamais dû être là", a ainsi déclaré l'ancien pilote Philippe Streiff. Il existe surtout d'autres façons d'évacuer un véhicule de la piste, avec une grue placée derrière les rails de sécurité, par exemple. Un appareil dont n'est pas équipé le circuit du Grand Prix du Japon. De plus, la "safety car", déployée sur décision des organisateurs pour protéger les voitures, n'a été envoyée qu'après l'accident de Jules Bianchi.
Pire, on voit clairement sur la vidéo qu'un commissaire agite un drapeau vert, alors que l'engin est toujours sur la piste. Il aurait dû toujours montrer le drapeau jaune, pour indiquer aux pilotes de ralentir et de ne pas prendre de risques, comme tenter un dépassement. La question est donc : pourquoi le commissaire a changé de drapeau dix secondes avant l'accident, pour un vert indiquant un retour à la normale ? Autant d'interrogations sur la sécurité qui pourraient mettre gravement en cause les organisateurs japonais et internationaux du Grand Prix, et qui expliquent également la détermination de la FIA à faire supprimer les images.
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