24 Heures du Mans 2014 : Fabien Barthez réalise son rêve

Alors que s'ouvre au Brésil la Coupe du monde de football, Fabien Barthez passe sa semaine dans la Sarthe, où il participe aux célèbres 24 Heures du Mans.

Fabien Barthez et le correspondant de RTL dans le Grand Ouest, Frédéric Veille

Crédit : RTL

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Seize ans après avoir obtenu, un soir de juillet, le titre suprême dont rêve tous les footballeurs, Fabien Barthez va tenter d'inscrire en ce mois de juin 2014 son nom au palmarès de la plus prestigieuse des courses automobiles.

Car à regarder ses performances sur la piste lors des premières courses d'endurance qui se sont déroulées ces dernières semaines à Silverstone et à Spa, l'ancien gardien de but en a les moyens. Barthez a un bon coup de volant, et les chronos parlent pour lui.

Je profite. Et puis je suis un peu la curiosité, le footballeur qui pilote

Fabien Barthez

C'est donc les yeux emplis de bonheur que l'Ariégeois savoure et apprécie chaque instant, dans les stands, sur la piste ou dans le paddock, où sa notoriété attire toujours les foules. "Tous les pilotes me le disent, c'est une course unique, une ambiance sans pareille. Alors je profite. Et puis je suis un peu la curiosité, le footballeur qui pilote…", raconte celui qui fêtera ses 43 ans le 28 juin.

Déjà un palmarès en sport automobile

Pilote depuis 2008, Fabien Barthez a déjà un petit palmarès en sport automobile : en octobre dernier, il a été sacré champion de France FFSA GT sur le circuit Paul Ricard. C'est donc avec cette ligne sur son tout jeune CV de pilote que l’ancien gardien de Monaco, Manchester United ou encore Marseille sera au départ samedi 15 juin des 24 Heures du Mans.

Il fera équipe, au volant d’une Ferrari 458 Italia du Team Sofrev-ASP (catégorie GTE-Am), avec Soheil Ayari et Anthony Pons, deux pilotes chevronnés auprès desquels le "divin chauve" apprend chaque jour.

Le Mans était l'objectif à atteindre. Aujourd’hui, j'y suis et je compte montrer le meilleur de moi-même

Fabien Barthez

"Je me nourris de leur expérience de l'endurance car dans ce domaine, j'ai tout à apprendre, estime-t-il. Depuis mes débuts en compétition automobile, en 2008, Le Mans était l'objectif à atteindre. Aujourd’hui, j'y suis et je compte montrer le meilleur de moi-même. Le plaisir avant tout, la victoire, si elle est au bout, j'en serai le plus heureux".

Mais comme on ne se refait pas, Fabien Barthez aura aussi un œil sur les pelouses brésiliennes et se tiendra bien évidemment informé de l'état de forme de la troupe de Didier Deschamps. Les Bleus, placés dans le groupe E du Mondial, défieront le Honduras le 15 juin (21 heures), quelques heures après la fin des 24 Heures du Mans, puis la Suisse (20 juin, 21 heures) et l'Équateur (25 juin, 22 heures).

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