12e Transat Jacques Vabre : une mer chaotique, les concurrents subissent

Dans des conditions météo très difficiles, les abandons se multiplient sur la transat Jacques Vabre. Depuis le départ du Havre, dimanche 25 octobre, 7 voiliers ont quitte la course. Les autres maintiennent le cap vers le Brésil dans des conditions peu évidentes.

Même les participants les plus chevronnés, comme Jean-Pierre Dick, triple vainqueur de l'épreuve, galèrent dans une mer démontée avec des creux de 6 à 8 mètres : "On est un peu dans le dur. C'est une mer complètement chaotique où les vagues arrivent de partout. Il y a encore deux dépressions à venir et pour la suite, on reviendra dans une configuration plus classique."

Je suis ravi de ce baptême du feu

François Gabart, skipper sur le trimaran Ultime "Macif"

Chez les Imocas, même combat. "A bord, ça bouge énormément", a déclaré le skipper Yann Eliès. "Impossible de tenir debout, il faut se déplacer à quatre pattes et faire attention à ne pas se blesser. Manger, dormir, regarder l'ordinateur, tout est compliqué". Dans ces conditions, difficile de mettre le nez sur les classements. Au point que les deux hommes n'avaient pas réalisé avoir pris la tête de course.

Certains sont en revanche loin devant et résistent au mauvais temps, à l'image du trimaran de François Gabart et Pascal Bidégorry. "Pour le moment c'est super, je suis ravi de ce baptême du feu, c'est parfait", a confié François Gabart. Au dernier pointage, son "Macif" était toujours en deuxième position derrière le "Sodebo" Ultime de Thomas Coville et Jean-Luc Nélias.